mercredi 27 juin 2007

L'indifférence du temps

La patience a cette vertu parmi toutes : elle finit toujours par donner raison à ceux qui s'y adonnent.

Les temps changent, la roue tourne, les vents soufflent... Le raisonnement est une idée, donc un élément immatériel, donc quelque chose qui ne peut pas physiquement se détériorer et qui peut traverser le temps sans subir son outrage. Mais rien ne dit qu'il soit raison, ni même qu'il soit fondé, ni même qu'il soit correctement raisonné.

Une idée, par ailleurs, peut être issue de tout autre chose que d'un raisonnement, malgré le cartésianisme de nos civilisations, et elle peut paraître totalement dénuée de sens lorsqu'elle est avouée à un instant "T". Elle peut par exemple provenir d'une intuition, ou d'un rêve...

Mais comme tout change, tout bouge, tout passe et repasse, cette idée si incongrue un jour pourra se trouver en phase avec son environnement un autre jour.

La probabilité existe, c'est juste une question de temps.

mercredi 9 mai 2007

... Elle marchait, titubant d'un pied nu entre le trottoir et le bitume, son talon aiguille cassé dans une main, et le flacon carré du célèbre parfum dans l'autre.

Puis une hésitation lui fit lâcher l'élixir, qui tomba en s'ouvrant sur une grille de pluvial dans laquelle s'échappa le précieux liquide en criant :

- JE NE SUIS PAS UN NUMÉRO !

:o)

(que ceux qui ne connaissent ni la série anglaise culte des années soixante "le prisonnier" ni le nom du parfum cité me pardonnent et passent leur chemin, ce billet restera incompréhensible pour eux. Même s'il peut être apprécié pour sa beauté intrinsèque et incongrue, il restera incompréhensible. N'insistez pas.)

mercredi 28 février 2007

Que se passerait-il si... ?

... On passait tout simplement le système de vote des présidentielles à la proportionnelle ?

Bien sûr il convient de ne pas regarder les sondages du premier tour actuel, car ils ne reflètent pas se qui se passerait si, au contraire de maintenant, on votait une seule fois pour élire le président. Le classement serait revu, les places redistribuées, les votants sachant qu'ils élisent à coup sûr et non pas qu'ils permettent simplement de polémiquer devant micros et autres caméras.

Et si, en plus, outrecuidemment, nous pensions à prendre en compte les résultats proportionnels de l'élection présidentielle pour former le gouvernement ?

Je résume : un seul dimanche de vote, les résultats décomptés à la proportionnelle, le premier étant élu président, qui formerait ensuite son gouvernement en respectant les tendances citoyennes remontées par les proportions du même scrutin.

Ensuite, les législatives viendraient pour confirmer/infirmer la tendance, et donner les moyens ou corriger les excès des choix présidentiels.

Ceci ne permettrait-il pas de mettre fin aux guerres partisanes, aux coups-bas électoralo-politiciens, aux manœuvres assassines etc. ; les acteurs des différents partis sachant qu'ils seront un jour ou l'autre amenés à travailler ensemble en bonne intelligence et en confiance, ne seront-ils pas plus incités à œuvrer sur leurs dossiers politiques au sens noble du mot ? Tout le monde n'y gagnerait-il pas, finalement ?

Mais je dis ça je dis rien, c'était juste une pensée, comme ça... O:-)

vendredi 19 janvier 2007

Absolution absolument absurde

Est-il si absurde de vouloir s'absoudre de tous les pêchers, si on aime pas les pêches ?

Je vous laisse réfléchir là-dessus.

En attendant, je me penche sur ma question personnelle du jour, à savoir :
Dieu est-il vraiment aussi modeste qu'il le prétend ?

C'est une question légitime, car il existe et il est parfait.
Je le sais, c'est lui qui me l'a dit.
Oui, je le vois.
Je le vois très souvent même, là, devant.
Tous les jours, quand je me rase.

samedi 21 octobre 2006

Roulez jeunesse !

Quand on utilise cette expression "Roulez jeunesse !", on ne fait presque plus attention à sa si grande vérité.

Lorsqu'on fait "vroom vroom" avec une nouvelle voiture, on entrevoit le début de l'explication : en fait de jeunesse, on devrait presque parler de régression infantile totale !

Mais c'est si bon... ;-)

mardi 10 octobre 2006

La passeté du temps gagné...

Que de regrets dans une vie, de choses que l'on aurait aimé pouvoir faire, de gens que l'on aurait aimé pouvoir... Aimer...

D'un autre côté, on aurait pas pu tout faire non plus...

... Alors tout bien pesé, quand on rencontre des imbéciles, c'est toujours du temps gagné pour les autres ! O:-)

mercredi 4 octobre 2006

Aïe, coup d'éclat ! (histoire vraie)

Un matin, j'ai marché sur un papillon.

Il s'est ensuite envolé comme si de rien n'était.

J'étais heureux.

samedi 23 septembre 2006

De la force du hêtre

Pas facile la vie sociale. Surtout "quand on est une bande de plus de quatre" (cf. Georges Brassens's philosophy).

Heureusement qu'entre le chêne et le roseau il y a encore le hêtre.

Sans rompre, sans se coucher, d'une force et d'une volonté belles de toutes leurs bonnes intentions, il reste là, prêt à en découdre avec les éléments certes, mais bienveillant et protecteur.

Assez souple pour supporter l'ignorance, assez fort pour offrir un refuge au promeneur perdu.

[À lire avec la faconde de Jean-Marie Bigard]
Bon, des fois le promeneur il est un peu con et il arrive avec sa hache, persuadé de pouvoir faire un feu à peu de frais. Hêtre ou ne pas hêtre, là est sa question, au gars. Et comme il est un peu con, le mec, il essaie d'abattre l'arbre, tu vois... Attention hein, il n'a pas regardé de quel côté le majestueux allait tomber ! Parce qu'il est vraiment un peu con, ce type.

En plus il est fainéant. Alors il se dit qu'une branche, finalement, ça serait plus facile à couper. Alors il monte dans l'arbre, choisit une branche robuste pour ne pas risquer de se rompre le coup, s'y installe, et commence à tailler dans la masse, avec sa hache, le gonze...
Bien sûr vous avez tous deviné de quel côté il s'est assis.

Ah oui, parce que... Avais-je oublié de vous dire qu'il est un peu con, le gars ?