mercredi 9 mai 2007

... Elle marchait, titubant d'un pied nu entre le trottoir et le bitume, son talon aiguille cassé dans une main, et le flacon carré du célèbre parfum dans l'autre.

Puis une hésitation lui fit lâcher l'élixir, qui tomba en s'ouvrant sur une grille de pluvial dans laquelle s'échappa le précieux liquide en criant :

- JE NE SUIS PAS UN NUMÉRO !

:o)

(que ceux qui ne connaissent ni la série anglaise culte des années soixante "le prisonnier" ni le nom du parfum cité me pardonnent et passent leur chemin, ce billet restera incompréhensible pour eux. Même s'il peut être apprécié pour sa beauté intrinsèque et incongrue, il restera incompréhensible. N'insistez pas.)

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