Pas facile la vie sociale. Surtout "quand on est une bande de plus de quatre" (cf. Georges Brassens's philosophy).
Heureusement qu'entre le chêne et le roseau il y a encore le hêtre.
Sans rompre, sans se coucher, d'une force et d'une volonté belles de toutes leurs bonnes intentions, il reste là, prêt à en découdre avec les éléments certes, mais bienveillant et protecteur.
Assez souple pour supporter l'ignorance, assez fort pour offrir un refuge au promeneur perdu.
[À lire avec la faconde de Jean-Marie Bigard]
Bon, des fois le promeneur il est un peu con et il arrive avec sa hache, persuadé de pouvoir faire un feu à peu de frais. Hêtre ou ne pas hêtre, là est sa question, au gars. Et comme il est un peu con, le mec, il essaie d'abattre l'arbre, tu vois... Attention hein, il n'a pas regardé de quel côté le majestueux allait tomber ! Parce qu'il est vraiment un peu con, ce type.
En plus il est fainéant. Alors il se dit qu'une branche, finalement, ça serait plus facile à couper. Alors il monte dans l'arbre, choisit une branche robuste pour ne pas risquer de se rompre le coup, s'y installe, et commence à tailler dans la masse, avec sa hache, le gonze...
Bien sûr vous avez tous deviné de quel côté il s'est assis.
Ah oui, parce que... Avais-je oublié de vous dire qu'il est un peu con, le gars ?
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