jeudi 29 octobre 2020

60 millions de Français, émoi, émoi, émoi !


Ce qu’il faut comprendre, c’est que le confinement généralisé ne tend pas à sauver des vies de citoyens, mais à palier aux manquements constants et systématiques des dirigeants de ce pays.

En d’autres termes : le gouvernement bloque 60 millions de personnes parce qu’il a supprimé les moyens de soigner simultanément les quelques milliers d’entre eux qui tomberaient malades en même temps.

Et pour ça, il décide unilatéralement d’arrêter la vie de tous.

Inacceptable.

Si le danger d’attraper aléatoirement le corona virus est bien réel pour chacun de nous,
il est à mettre en perspective avec le danger d’arrêter complètement et sûrement la vie de 60 millions de personnes,
avec toutes les conséquences humaines dramatiques qu’il en résulte forcément,
plus celles qu’on n’imagine même pas encore.

Que notre peur du risque, légitime et compréhensible, ne soit pas la responsable d’une docilité aveugle et coupable.

Qu’elle ne permette pas à un gouvernement atteint de folie collective de provoquer un véritable génocide qui cache son nom derrière l’apparat d’une protection de santé illusoire et mensongère. 

Tout cela pour le fait d’un prince irresponsable que personne encore n’ose arrêter, protégé par une cour de faquins déguisés en ministres.

Pour la France, pour les Français, pour les citoyens d’un pays du monde qui se sont toujours battus pour la liberté, l’égalité, la fraternité, pour vos familles, pour vos amis, pour vous-même je vous en conjure : ne suivez plus aveuglément les mensonges d’état, prenez du recul, renseignez-vous à des sources crédibles et fiables, et refusez d’être encore manipulés comme nous l’avons déjà trop été.


vendredi 28 août 2020

GUX (General User Xperience)

 

Homme libre… Ton temps tu ne gaspilleras !

Cet acronyme m’est venu lors d’une xième étude de box TV à acheter pour simplement regarder la TV de manière plus confortable et libre que ne me le propose mon fournisseur d’accès internet + TV + téléphone, soit le fameux “triple play” dont tout le monde parle tant, mais qui n’a de véritablement triple que le cube(*) dans lequel il nous enferme.

(*) Rappel :  le cube, ça s’écrit “puissance 3”... CQFD ! ;-) 

Comme m’est également venu icelui : ZenEZ (prononcez “Then easy”) quand mes réflexions m’ont emmené au constat certes drôle mais hélas alarmant que la facilité d’utilisation de nos moyens modernes de libérations intellectuelles et physiques est inversement proportionnel aux annonces sous forme de promesses faites par leurs promoteurs, vendeurs, et autres présentateurs.

Cette façon de dire l’inverse de ce qui est évidemment et indubitablement vrai est un peu comme quand une brasserie de front de mer dresse toutes ses tables pour ses repas de restaurant à partir de 9 heures du matin, empêchant ainsi toute velléité du passant de s’arrêter pour consommer un simple café dans une belle matinée qui invite à la détente, et se plaint dans le même temps de ne plus voir de clients sur ses terrasses le long des journées ensoleillées pour justifier sa fermeture précoce vers 17h, c’est-à-dire l’heure à laquelle il ferait particulièrement bon de commencer à venir prendre une collation devant un magnifique soleil couchant (en avez-vous jamais vu qui n’étaient pas magnifiques ?) :
cette longue et judicieuse phrase pour éliminer les trop courts d’esprits au passage, et pouvoir enfin ensuite affirmer ici que les technologies modernes comme les commerçants contemporains scient les branches auxquelles ils essaient pourtant de se rattraper !

Il faudrait des outils et des moyens véritablement utiles pour aider les professionnels à éviter toutes les petites erreurs qui empêchent une expérience satisfaisante pour leurs clients, qui cumulées finissent par ronger leurs potentialités, et permettre à leurs activités métiers de s’épanouir en toute quiétude pour que notre société puisse enfin retrouver performances simples et joie de vivre au quotidien. 



mardi 19 mai 2020

L’ire libre




En ces temps incertains de contraintes iniques, 
par ces obligations grégaires d’obéissance civique, 
pendant ces ordres inouïs 
et ces mensonges subis, 
je suis blessé et je lis, 
j’étudie, et je réfléchis.






samedi 10 novembre 2018

dimanche 11 juin 2017

1er convoyage, en un seul mal.

Car c’est singulier, et parce que je suis poli. Et aussi parce qu’on dit un mal, et des mots.



Le premier jour, samedi 3 juin 2017
  • 11h30 : Départ des Marines de Cogolin. 
  • 11h31 : Décision de rester au moteur pour traverser la cohorte de bateaux gigantesques mouillés dans le golfe de St Tropez. Sagesse absolue de la décision, surtout qu’à bien y regarder, tous les bateaux ne sont pas mouillés et beaucoup de ceux qui ne sont pas mouillés font les fous autour de ceux qui le sont. Mouillés, je veux dire. Bref.
  • 12h30 : Folle amoureuse de son capitaine (qui lui sert aussi de pilote automatique il faut bien le dire), l’équipière, fine cordon bleu (remarquez que « bleu » s’accorde avec « cordon » et non pas avec « fine », la langue française faisant fi de tout anti-sexisme), donne la becquée à son héros qui avait grand faim, et il était grand temps.
  • 14h30 : 3 heures que le moteur ronronne et plafonne à 2230 tours pour nous faire avancer à 4 nœuds (moins de 8 km/h) dans une mer hachée, clapoteuse, houleuse, instable, inconfortable, bousculés par les sillages de tous ces gros yachts qui nous doublent en nous frôlant, comme pour nous dire que nous n’avons pas notre place ici. On vient de passer le cap de St Tropez. C’est assez, on met les voiles. Enfin, on décide d’essayer. Car on va devoir naviguer au près, c’est-à-dire remonter le vent, à peu près au près serré, serrés (le cockpit est assez petit). Vous suivez ?
  • 14h45 : Après explications du skipper (le capitaine a plusieurs casquettes, sur ce bateau) et acceptation de l’équipière (elle suivrait son héros jusqu’au bout du monde, même au près) voici le vaisseau bout au vent et le fringant bel homme debout sur le roof à tester sa réparation récente de l’enrouleur de bôme tout en hissant haut (il faut toujours hisser haut) la grand-voile d’un seul élan magnifique qui ferait pâlir le plus chauvin des Canadiens.
  • 14h55 : La GV est enfin hissée (la réparation de la bôme fonctionnait à merveille, mais la révision de la procédure de hissage de la GV par le bel homme sus-cité avait probablement été insuffisante, ou trop bibliothécaire. Notez que quand un anglophone entend « ‘thécaire », il peut comprendre d’aller très doucement, ce qui peut expliquer la lenteur de la manœuvre puisque je comprends très bien l’anglais. Il existe une explication à tout.
  • 15h00 : Enfin de retour dans le cockpit (ne riez pas, ça n’était pas si sûr que ça) le fantastique marin incline le voilier pour dérouler le génois, dans un enthousiasme que seul sa fatigue déjà extrême et sa transpiration non moins impressionnante pouvaient dissimuler.
  • 15h15 : En plus du rappel historique d’une date bien connue des écoliers de la vieille époque (si vous ne comprenez pas pourquoi allez donc réviser la date de la bataille de Marignan), cette heure marque la réussite de l’établissement complet des voiles. Hip Hip Hip Hourra.
  • 15h16 : Le moment magique, celui où l’on coupe le moteur, et où l’on entend uniquement le vent et le bruit de la mer. Vraiment magique. Heureux l’équipage.
  • 15h17 : Le bonheur ne se décrit pas.
  • 16h16 : Le cap Camarat est passé, à la voile ! (Chacun de nous est fier de passer un cap.)
  • 16h17 : Le vent est sympathique, il nous montre exactement la direction qu’il faut prendre, c’est-à-dire celle d’où il vient. Pour les moins marins de nos lecteurs, ça veut dire que le vent se présente sous le seul angle qu’il n’est pas possible de remonter à la voile, c’est-à-dire de face. Pleine face. Paf.
  • 16h18 : Après concertation avec l’équipage – qui je le rappelle car c’est assez rare pour être souligné, est toujours d’accord avec son capitaine – nous décidons de rester à la voile, et donc de louvoyer (pour les moins marins, ça veut dire « aller en zig-zag » pour pouvoir remonter le vent à la voile).
  • 21h00 : Devant le peu de route que nous avons pu faire pendant plus de 4 heures, et après l’estimation du temps encore nécessaire à la navigation pour parvenir au mouillage dans l’anse du Gau que nous avions envisagé, nous décidons de mouiller plus près, dans l’anse de Cavalière, derrière la pointe du Layet pour nous mettre à l’abri du vent de sud-ouest.
  • 21h30 : Après l’affalement des voiles (en fait l’enroulement, si on considère que le bateau est équipé avec un enrouleur de génois et une bôme à enrouleur) la manœuvre du mouillage fut presque parfaite, je ne m’y suis repris qu’à deux fois. Ce qui d’ailleurs m’a permis de remarquer subrepticement que le moteur a eu du mal à redémarrer à ces deux reprises, dénonçant ainsi une faiblesse de la batterie pourtant chargée à bloc avant le départ, et donc un souci électrique qu’il convenait de prévenir plutôt que de guérir : nous décidâmes, d’un commun accord et dans une belle harmonie, de rester sans consommer de batteries dans la lueur de la lune pour cette première nuit au mouillage, ce qui avait en outre l’avantage de saupoudrer notre aventure d’une note d’un romantisme aussi fou que le capitaine pouvait l’être de sa belle.
  • 21h45 : Premier repas au mouillage, dans l’obscurité donc, et le bonheur d’une première partie de mission bien remplie.
  • 23h30 : Après une soirée courte mais merveilleuse, dodo.

Le lendemain, dimanche 4 juin 2017
  • 01h30 : Réveil angoissé, tour de veille pour vérifier que le bateau ne dérivait pas, retour au couchage, essayage vain de fermeture des paupières, comptage de moutons qui n’a pas fonctionné car quand on voit des moutons en mer, comme chacun le sait, ils sont beaucoup trop agités.
  • 01h45...05h30 : Nuit de veille forcée et inconfortable dans un bateau qui bougeait autant que son équipage, mais à contresens, ce qui alors d’après nous n’en avait plus aucun.
  • 06h00 : Après concertation de l’équipage et au vu de l’état musculaire du seul membre assez musclé pour prétendre hisser la Grand-Voile à bord, décision certes pleutre mais au combien très sage de partir immédiatement du mouillage qui bougeait de plus en plus, et de finalement faire le reste de la route jusqu’à Toulon au moteur.
  • 10h30 : Ayant seulement passé le Cap de Medes de Porquerolles après presque 5 heures de navigation au moteur face au vent et contre un clapot qui forçait presque le bateau à reculer, force fut de constater qu’en plus du problème électrique, le moteur – pourtant un 28 chevaux récent et en très bon état – avait probablement un souci de régime insuffisant. Comme le capitaine d’ailleurs, mais ceci est une autre histoire.
  • 10h31 : Appel à la capitainerie du port d’Hyères à qui nous expliquons notre désarroi devant un passage de Giens que nous ne nous sentions pas vraiment. Compassion de la dite capitainerie qui accepta, à notre grand soulagement, que nous venions nous amarrer au quai d’accueil du port et attendre que les vents soient plus favorables, c’est-à-dire pendant quelques jours selon la météo de ce dimanche 4 juin 2017, qui s’était pourtant, remarquons-le, déjà assez bien trompée.
  • 12h30 : Arrivée au port, amarrage, restauration salvatrice et appel d’un taxi qui nous ramena à la maison pour un repos imprévu, mais indispensable. Il est très pratique de vivre des aventures extraordinaires à seulement quelques kilomètres de la maison, surtout pour rentrer rapidement faire la sieste.

Le lendemain, lundi 5 juin 2017
  • 07h30 : Au réveil ce qui fut un fringant capitaine, en ouvrant un œil, s’aperçut que pas une feuille ne bougeait dans les arbres, contrairement à ce qui devait être le cas aux dires de la météo marine, qui, rappelons-le, n’en finissait plus de se tromper.
  • 08h01 : Après vérification de la dernière météo prévue pour la journée, réveil en fanfare de l’équipière, démarrage en trombe pour rejoindre le port d’Hyères, le bateau, l’aventure qui reprenait !
  • 08h30 : Arrivée au port d’Hyères
  • 08h31 : débriefing avec la capitainerie
  • 08h45 : démarrage (hésitant) du moteur
  • 08h47 : largage des amarres, faux départ
  • 08h52 : manœuvre de retour, ré-amarrage, récupération des provisions et de la tablette avec le logiciel de navigation oubliés dans la voiture
  • 08h59 : re-largage des amarres, vrai départ
  • 09h00 : début d’une navigation de rêve, secoués dans un clapot résiduel certes, mais aussi heureux et bercés par un calme méditatif qui ne nous abandonnera plus.
  • 12h58 : Arrivée au port de Toulon en Darse Nord du Mourillon.

Conclusion : chacun de nous peut trouver son Everest à gravir, et s’il peut être à la fois ridicule pour certains observateurs et rigolo pour d’autres, il est toujours pour nous-mêmes gigantesque, absolu, et se rendre capable de le franchir n’est jamais anodin.





vendredi 3 mars 2017

Le marketing qu’il ne faut plus faire

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Une marque très connue de fournitures pour professionnels et particuliers.
Je ne dirai pas laquelle et peu importe : c’est l’attitude qu’il est bon de retenir, la société qui l’utilise ne mérite pas plus d’attention.

Une lettre adressée personnellement, suivant le fichier clients.

On y lit : « Bénéficiez de 20 € de réduction par tranche de 20 € d’achat ! »
Donc on se dit : « chouette, ils font une opération avec 50 % de réduction ! »
Mais comme on est assez désabusé par des publicitaires toujours plus flous,
on enchaîne par : « ok, mais vérifions quand même avant d’y aller... »

Sur le deuxième feuillet on voit une première précision : « 20 € en bons tous les 20 € d’achat* »
Alors là même si on comprend la petite astuce un peu limite qui consiste à ne pas faire de réduction immédiate mais à obliger à revenir pour un nouvel achat avant d’opérer la réduction, sur le coup on est quand même rassuré.
Ensuite on remarque l’astérisque et comme on est rompu à l’exercice, on va de suite à la fin des courriers rechercher la petite note pour y vérifier si c’est bien vrai, si on peut faire confiance à ce qu’on a naturellement compris.

Bingo : « * bons de réduction pour un achat ultérieur à effectuer pendant 75 jours en 5 bons de réductions de 20 € non cumulables à utiliser chacun par tranche de 100 € d’achat. »

Bon, d’accord, ils ne mentent pas. Ils jouent sur les mots. On appelle ça aussi « vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes ».

Personnellement je ne vais certainement pas me déplacer pour un magasin faisant si peu cas d’une probité de base dans sa communication, et osant tromper ses clients de manière si grossière.

Et vous ?





mercredi 15 février 2017

Ça, jeu !

Pour que l'aventure soit belle et puisse continuer,
il faut parfois savoir changer de direction.

(Illustration source inconnue)

samedi 20 août 2016

Ça fonctionne, oui, mais...


Après moult hésitations et dubitations gargantuesques, études détaillées, discussions enflammées avec ma dulcinée et renoncements répétés dus à ma lâcheté, j’ai finalement acheté un “répulseur de moustiques à ultrasons”.

La notice expliquait tant bien que mal que l’appareil imitait le cri d’amour de la femelle moustique, repoussant ainsi les véritables femelles moustiques qui ne viendraient donc plus hanter nos nuits estivales, car chacun sait que chez les moustiques - comme chez les Hommes - seules les femelles piquent.

Et bien figurez-vous que ça fonctionne très bien !

Seulement un petit détail m’avait échappé.

Si effectivement les véritables femelles moustiques, découragées par ce cri d’amour artificiel puissant et probablement tonitruant dans leurs fréquences de moustiques, ne sont pas venues tenter leur draculesque festin nocturne à nos dépens, les mâles moustiques eux, ceux qui ne piquent pas donc, ont été tout aussi puissamment appelés à venir tenter leur chance auprès de cette fallacieuse mais fictive femelle aux abois, leur esprit chevaleresque bien connu ne souffrant pas - comme chez les hommes - qu’une damoiselle en détresse le restât.

Le détail qui m'avait échappé, c’est que quand on essaie de s’endormir, on ne sait pas faire la différence entre un vol de moustique mâle et un vol de moustique femelle.

Donc même si aucun d’eux ne nous a touchés, nous avons passé toute la nuit sans dormir, couverts jusqu’aux oreilles, les yeux écarquillés, à nous demander lequel de ces assassins allait finir par fondre sur nous.