On trouve plus d'enseignants pour apprendre le "comment faire" que de Maîtres pour montrer l'exemple !
ppp/ttt (Petites Pensées Personnelles sur la Toile de la Taille de la Terre)
mercredi 21 novembre 2012
vendredi 9 novembre 2012
Une source de ressource pour se ressourcer...
Dans le cadre de mon étude de l'Architecture, des aménagements, et de la construction des espaces de vie en général, j'ai eu le bonheur de tomber sur ce texte que je souhaite partager avec vous :
Une pièce pour respirer
Nous avons une pièce pour chaque chose - pour manger, pour dormir, pour regarder la télévision - mais nous n'avons pas de pièce pour la pleine conscience.
Je recommande d'installer une petite pièce dans nos maisons que nous appellerons la "pièce pour respirer", où nous pourrons être seuls et pratiquer respiration et sourire, tout au moins dans les moments difficiles. Cette petite pièce devrait être considérée comme une ambassade du Royaume de la Paix. Elle devrait être respectée, inviolée par la colère, les cris ou ce genre de choses. Quand un enfant sera sur le point de se faire gronder, il pourra se réfugier dans cette pièce. Ni son père ni sa mère n'y pourront plus le gronder. Il sera en sécurité dans le périmètre de cette ambassade. Les parents aussi auront parfois besoin d'y trouver refuge - pour s'asseoir, pour respirer, pour sourire et récupérer. Du coup, cette pièce pourra servir à toute la famille.
Je recommande de décorer très simplement la pièce pour respirer et de ne pas trop l'éclairer. On pourra y installer une petite cloche qui fasse un joli son, quelques coussins ou chaises et peut-être un vase avec des fleurs pour nous rappeler notre vraie nature. Vous ou vos enfants pourrez faire les bouquets, en pleine conscience, tout sourire. Chaque fois que vous vous sentirez un peu découragé, vous saurez que la meilleure chose à faire, c'est d'aller vers cette pièce, d'en ouvrir doucement la porte, de vous y asseoir, d'inviter la cloche à tinter (dans mon pays, on ne dit pas "sonner la cloche") et de commencer à respirer. La cloche n'aidera pas seulement ceux qui sont dans la pièce pour respirer, mais toute la maisonnée.
Imaginez que votre mari est en colère. Comme il a appris à respirer, il sait que le mieux qui lui reste à faire est d'aller dans cette pièce, de s'asseoir et de pratiquer. Vous ne vous apercevrez peut-être pas qu'il y est allé ; vous étiez occupée à couper des carottes à la cuisine. Mais vous souffrez aussi, parce que vous venez justement d'avoir une altercation. Vous coupez les carottes un peu brutalement parce que l'énergie de la colère est prise dans ce mouvement. Soudain, vous entendez la cloche - et vous savez quoi faire. Vous arrêtez de couper et vous commencez à respirer. Vous vous sentez mieux, vous commencez peut-être même à sourire en pensant à votre mari qui sait quoi faire quand il est fâché. Il est assis dans la pièce pour réspirer, il respire et il sourit : c'est merveilleux, peu de gens font ça. Soudain, un sentiment de tendresse s'élève et vous vous sentez beaucoup mieux. Après trois respirations, vous recommencez à couper les carottes, mais cette fois d'une toute autre manière.
Votre enfant, qui a été témoin de la scène, a senti qu'une tempête était sur le point d'éclater. Elle s'est retirée dans sa chambre, a fermé la porte et a attendu en silence. Mais au lieu d'une tempête, elle a entendu la cloche et elle a compris ce qui était en train de se passer. Elle a été tellement soulagée qu'elle a voulu montrer sa gratitude à son père. Elle est allée lentement dans la pièce pour respirer, a ouvert la porte, est entrée tranquillement et s'est assise à côté de son père pour lui exprimer son soutien. Lui, cela l'aide beaucoup. Il se sent déjà prêt à ressortir - il est capable de sourire maintenant - mais comme sa
fille s'est assise là, il veut faire tinter la cloche de nouveau pour qu'elle puisse respirer.
Dans là cuisine, vous entendez la cloche pour la deuxième fois. Vous réalisez qu'il y a peut-être mieux à faire que de couper des carottes. Vous posez votre couteau et vous allez dans la pièce pour respirer. Votre mari a conscience que la porte s'ouvre et que vous entrez. Alors, bien qu'il soit maintenant tout à fait bien, puisque vous entrez, il reste encore quelque temps et fait tinter
la cloche pour que vous puissiez respirer. C'est une scène-trés belle.
Si vous êtes très riche, vous pouvez acheter de magnifiques Van Gogh et les accrocher dans votre salon. Mais ce sera moins beau que cette scène dans la pièce pour respirer.
La pratique de la paix et de la réconciliation est l'une des actions actions humaines les plus belles et les plus artistiques.
Je connais des familles où les enfants vont dans la pièce pour respirer après le petit déjeuner. Ils s'y assoient, ils respirent ("dedans-dehors : une fois", "dedans-dehors : deux fois", "dedans-dehors : trois fois") et ainsi de suite jusqu'à dix, puis ils vont à l'école.
Si votre enfant n'a pas envie de respirer dix fois, peut-être que trois fois suffisent. Commencer la journée de cette façon est très beau et très utile a toute la famille.
Si vous êtes pleinement conscient dès le matin et essayez de nourrir la pleine conscience tout au long de la journée, vous serez peut-être capable de rentrer chez vous le soir avec le sourire, ce qui prouvera que la pleine conscience est toujours là.
Je crois que toute maisonnée devrait avoir une pièce pour respirer.
De simples pratiques comme la respiration consciente et le sourire sont très importantes. Elles peuvent changer notre civilisation.
Une pièce pour respirer
Nous avons une pièce pour chaque chose - pour manger, pour dormir, pour regarder la télévision - mais nous n'avons pas de pièce pour la pleine conscience.
Je recommande d'installer une petite pièce dans nos maisons que nous appellerons la "pièce pour respirer", où nous pourrons être seuls et pratiquer respiration et sourire, tout au moins dans les moments difficiles. Cette petite pièce devrait être considérée comme une ambassade du Royaume de la Paix. Elle devrait être respectée, inviolée par la colère, les cris ou ce genre de choses. Quand un enfant sera sur le point de se faire gronder, il pourra se réfugier dans cette pièce. Ni son père ni sa mère n'y pourront plus le gronder. Il sera en sécurité dans le périmètre de cette ambassade. Les parents aussi auront parfois besoin d'y trouver refuge - pour s'asseoir, pour respirer, pour sourire et récupérer. Du coup, cette pièce pourra servir à toute la famille.
Je recommande de décorer très simplement la pièce pour respirer et de ne pas trop l'éclairer. On pourra y installer une petite cloche qui fasse un joli son, quelques coussins ou chaises et peut-être un vase avec des fleurs pour nous rappeler notre vraie nature. Vous ou vos enfants pourrez faire les bouquets, en pleine conscience, tout sourire. Chaque fois que vous vous sentirez un peu découragé, vous saurez que la meilleure chose à faire, c'est d'aller vers cette pièce, d'en ouvrir doucement la porte, de vous y asseoir, d'inviter la cloche à tinter (dans mon pays, on ne dit pas "sonner la cloche") et de commencer à respirer. La cloche n'aidera pas seulement ceux qui sont dans la pièce pour respirer, mais toute la maisonnée.
Imaginez que votre mari est en colère. Comme il a appris à respirer, il sait que le mieux qui lui reste à faire est d'aller dans cette pièce, de s'asseoir et de pratiquer. Vous ne vous apercevrez peut-être pas qu'il y est allé ; vous étiez occupée à couper des carottes à la cuisine. Mais vous souffrez aussi, parce que vous venez justement d'avoir une altercation. Vous coupez les carottes un peu brutalement parce que l'énergie de la colère est prise dans ce mouvement. Soudain, vous entendez la cloche - et vous savez quoi faire. Vous arrêtez de couper et vous commencez à respirer. Vous vous sentez mieux, vous commencez peut-être même à sourire en pensant à votre mari qui sait quoi faire quand il est fâché. Il est assis dans la pièce pour réspirer, il respire et il sourit : c'est merveilleux, peu de gens font ça. Soudain, un sentiment de tendresse s'élève et vous vous sentez beaucoup mieux. Après trois respirations, vous recommencez à couper les carottes, mais cette fois d'une toute autre manière.
Votre enfant, qui a été témoin de la scène, a senti qu'une tempête était sur le point d'éclater. Elle s'est retirée dans sa chambre, a fermé la porte et a attendu en silence. Mais au lieu d'une tempête, elle a entendu la cloche et elle a compris ce qui était en train de se passer. Elle a été tellement soulagée qu'elle a voulu montrer sa gratitude à son père. Elle est allée lentement dans la pièce pour respirer, a ouvert la porte, est entrée tranquillement et s'est assise à côté de son père pour lui exprimer son soutien. Lui, cela l'aide beaucoup. Il se sent déjà prêt à ressortir - il est capable de sourire maintenant - mais comme sa
fille s'est assise là, il veut faire tinter la cloche de nouveau pour qu'elle puisse respirer.
Dans là cuisine, vous entendez la cloche pour la deuxième fois. Vous réalisez qu'il y a peut-être mieux à faire que de couper des carottes. Vous posez votre couteau et vous allez dans la pièce pour respirer. Votre mari a conscience que la porte s'ouvre et que vous entrez. Alors, bien qu'il soit maintenant tout à fait bien, puisque vous entrez, il reste encore quelque temps et fait tinter
la cloche pour que vous puissiez respirer. C'est une scène-trés belle.
Si vous êtes très riche, vous pouvez acheter de magnifiques Van Gogh et les accrocher dans votre salon. Mais ce sera moins beau que cette scène dans la pièce pour respirer.
La pratique de la paix et de la réconciliation est l'une des actions actions humaines les plus belles et les plus artistiques.
Je connais des familles où les enfants vont dans la pièce pour respirer après le petit déjeuner. Ils s'y assoient, ils respirent ("dedans-dehors : une fois", "dedans-dehors : deux fois", "dedans-dehors : trois fois") et ainsi de suite jusqu'à dix, puis ils vont à l'école.
Si votre enfant n'a pas envie de respirer dix fois, peut-être que trois fois suffisent. Commencer la journée de cette façon est très beau et très utile a toute la famille.
Si vous êtes pleinement conscient dès le matin et essayez de nourrir la pleine conscience tout au long de la journée, vous serez peut-être capable de rentrer chez vous le soir avec le sourire, ce qui prouvera que la pleine conscience est toujours là.
Je crois que toute maisonnée devrait avoir une pièce pour respirer.
De simples pratiques comme la respiration consciente et le sourire sont très importantes. Elles peuvent changer notre civilisation.
Thich Nhat Hanh, extrait de "La sérénité de l'instant".
samedi 1 septembre 2012
Mais où est donc le bonheur passé ?
Il est bien naturel que le bonheur soit très difficile à trouver :
imaginez que vous soyez vous-même recherchés par chaque être vivant dans le monde entier, jour et nuit, sans aucune trêve...
Vous ne vous cacheriez pas, vous aussi ?
imaginez que vous soyez vous-même recherchés par chaque être vivant dans le monde entier, jour et nuit, sans aucune trêve...
Vous ne vous cacheriez pas, vous aussi ?
dimanche 5 août 2012
Mais ! (Dit-on...)
Dans cet ITW vidéo anglophone en traduction française simultanée, le moine-traducteur officiel du Dalaï Lama nous livre quelques perles de sagesse, comme par exemple cette excellente réflexion pragmatique :
" [...] à ceux qui me disent qu'ils méditent allongés, je souhaite simplement une bonne sieste ! [...] "
Dans son livre "l'Art de la Méditation" il démystifie une vieille idée reçue :
" Il existe de nombreux clichés concernant la méditation. Disons d'emblée qu'elle ne consiste ni à faire le vide dans son esprit en bloquant les pensées - ce qui est d'ailleurs impossible - ni à engager son esprit dans des cogitations sans fin pour analyser le passé ou anticiper l'avenir. "
Je vous laisse le plaisir de découvrir ce sage pendant environ 7 minutes :
" [...] à ceux qui me disent qu'ils méditent allongés, je souhaite simplement une bonne sieste ! [...] "
Dans son livre "l'Art de la Méditation" il démystifie une vieille idée reçue :
" Il existe de nombreux clichés concernant la méditation. Disons d'emblée qu'elle ne consiste ni à faire le vide dans son esprit en bloquant les pensées - ce qui est d'ailleurs impossible - ni à engager son esprit dans des cogitations sans fin pour analyser le passé ou anticiper l'avenir. "
Je vous laisse le plaisir de découvrir ce sage pendant environ 7 minutes :
dimanche 29 juillet 2012
Côté client...
Je vous présente ici une série de comportements commerciaux pervertis à partir d'exemples relevés et d'anecdotes vécues dans la vraie vie.
Puis en épilogue si vous vous sentez concernés et responsables vous trouverez une méthode simple pour éviter voire corriger ces dérives.
Un beau matin de printemps, après une marche vive en compagnie de mon épouse, nous arrivons vers 9h devant une terrasse de café ombragée, vue sur mer.
À la vision de cet endroit idéal pour nous reposer, nous décidons de nous arrêter pour une collation.
Mais nous apercevons le serveur en train de "dresser les tables" dans un coin reculé de la salle.
Polis, respectueux du travail d'autrui et compréhensifs, nous allons lui demander si nous pouvons bien nous installer sur une des tables de bord de mer sans le gêner, ce à quoi il acquiesce sans aucune hésitation.
Nous lui commandons donc deux cafés avec un verre d'eau pour lui éviter de venir prendre la commande à notre table, et nous allons nous installer.
Il arrive 10 minutes plus tard avec une partie de notre commande (il avait oublié le verre d'eau) et une des deux soucoupes de café remplie de café débordé. À ma demande du verre d'eau il soupire et repart immédiatement sans me laisser le temps de lui préciser que j'avais besoin du ticket qu'il n'avait pas apporté.
Lorsqu'il revient 5 mn plus tard avec un verre d'eau minuscule repli d'une eau sentant bon le tartre, il re-soupire à ma demande du ticket, m'arrache le billet tendu de la main en repartant illico, et je commence alors vraiment à m'inquiéter en me demandant si tout cela n'allait pas se finir en pugilat...
Que nenni, il revient tout sourire avec la monnaie (souvent elle m'est rendue avec des petites erreurs à mon désavantage, mais ce ne fut pas le cas cette fois-ci), et le ticket. Je me maudis presque d'avoir eu de si vilaines pensées, et mon épouse et moi-même pouvons enfin prendre notre café froid dans la détente et devant le beau spectacle d'une mer calme. Pendant 5mn.
Ensuite le serveur revient avec un collègue et ils commencent à dresser les tables tout autour de nous - je rappelle que nous sommes le matin, dans un café-restaurant sur une promenade en bord de mer, et qu'il n'est pas encore 9h30.
Ils terminent par dresser la moitié de la table où nous sommes installés en poussant ostensiblement nos lunettes de soleils.
Agacés par tout ce manège, nous décidons donc de partir, assez contrariés il faut le dire. Et là nous entendons les deux loustics nous adresser un "au revoir messieurs-dames!" sur un ton pour le moins sarcastique sinon carrément impoli.
Un autre jour, sur la même promenade, vers la même heure, mais sur une autre terrasse d'un autre établissement : nous arrivons pour prendre deux cafés et nous nous apercevons en arrivant que toutes les tables - je dis bien toutes - étaient déjà dressées (probablement de la veille ou de plusieurs jours à en croire certains dépôts poussiéreux).
La serveuse nous regarde un peu comme des chiens arrivant dans un jeu de quille. Prenant mon courage à deux mains je lui demande s'il est possible de prendre deux cafés en terrasse. Après une très courte hésitation elle me répond : "bien sûr monsieur, tenez, prenez cette table-ci" et elle me désigne une table non dressée servant visiblement de desserte, dans un recoin de la terrasse à l'opposé de toute vue dégagée sur la mer.
Je décline poliment mais fermement en m'excusant de l'avoir dérangée, et nous repartons illico.
Dans mon dos j'entends le patron lui demander étonné pourquoi nous repartions et elle de lui répondre d'un ton dépité "j'en sais rien !".
Je ne suis pas télépathe mais j'ai presque entendu ce que la petite serveuse s'est dit en elle-même après notre départ : "ces cons de touristes, ils ne savent pas ce qu'ils veulent !".
Parce qu'il faut dire aussi que les pauvres touristes, ils en prennent plein et de partout de la part des autochtones (des habitants locaux), qui pourtant feraient bien de se poser la question d'où viennent leur salaires et autres émoluments, même s'ils ne travaillent pas directement en rapport avec le tourisme !
Et oui, même les fonctionnaires ne doivent leur place qu'à la présence des touristes, sans qui l'état n'aurait même pas les moyens d'embaucher. Et je ne parle pas de tous les autres métiers, qui n'existeraient simplement pas du tout si le tourisme n'était pas développé.
La prochaine fois que vous entendrez crier un "rentre chez toi !" par la fenêtre d'une voiture, pensez-y.
Et si c'est un ami à vous qui a proféré cette ineptie, essayez gentiment de lui en parler...
Pour nous remettre de ces émotions nous décidons d'aller faire un tour sur le chantier d'une bâtisse dont je devais m'occuper. Nous y retrouvons notre entrepreneur spécialiste en maçonnerie et rénovation de maisons se grattant la tête, perplexe devant une extrême difficulté.
Je lui avais demandé de me mettre un conduit d'évacuation du poêle à bois central du living (style "loft") en acier brossé et son fournisseur n'en avait pas au catalogue. Je lui avais aussi demandé d'installer une pomme de douche "pluie" large moderne mais style campagnard, et il ne savait pas que son fournisseur en avait car il n'avait jamais posé "ce genre de truc".
Mon entrepreneur est un homme de ressources, il a rapidement trouvé la solution : il m'a affirmé qu'il lui avait été impossible de trouver ces éléments car "ça ne se faisait plus".
Il faut dire que cet homme avait une grande expérience dans le domaine, puisqu'il m'affirmait régulièrement depuis plusieurs mois qu'il n'y en avait plus "que pour une quinzaine de jours" pour terminer le chantier que je lui avais confié.
-- Épilogue --
Les clients en général ne demanderont jamais la lune s'ils ne se sentent pas floués.
S'ils font appel à vous c'est d'abord parce qu'ils souhaitent dépenser une certaine somme d'argent en échange de ce qu'ils pensent pouvoir obtenir, et c'est à vous d'être capable de leur fournir, pas à eux d'accepter vos défaillances !
Ils veulent seulement avoir le sentiment que vous leur en donnez pour l'argent qu'ils vous laissent, et ceci que vous soyez plombier, PDG d'une multinationale, ou bistroquet.
Si vous êtes patron, même si vous êtes absents par moments de votre entreprise appelé par d'autres tâches impérieuses, sachez que votre personnel reproduira systématiquement l'esprit que vous y avez insufflé, le comportement que vous lui avez montré.
Si vous êtes vous-même un membre du personnel, sachez que tout ce que vous donnerez au client n'est pas un cadeau gratuit pour votre patron, mais au contraire une richesse humaine que vous aurez développé pour vous-même et qui vous servira tôt où tard personnellement, en plus du retour immédiat du plaisir du travail bien fait et du bonheur du sourire d'un client satisfait.
Alors soyez généreux du service que vos clients attendent.
Soyez prévenants, soyez attentifs au bien-être et à la satisfaction de leurs désirs, et vous verrez que vous serez payé au centuple en retour, en terme de rentabilité financière autant qu'en terme de plaisir de la réussite d'une vie sociale épanouie et riche de bonheurs multiples.
Je vous offre ici une méthode pour améliorer votre entreprise qui a fait ses preuves auprès des meilleurs.
Ne cherchez pas à globaliser les problèmes, mais suivez plutôt une piste tracée par l'écheveau déroulé par le client au sein de votre activité elle-même.
Appelons cette méthode "la méthode du fil rouge", parce que vous ne perdrez jamais de vue ce fil.
Et ce fil rouge est très simple à suivre : il s'agit de s'imaginer être soi-même à la place de son propre client, de suivre son cheminement et de répondre au mieux étape par étape à ce qu'il aimerait obtenir pour son argent.
C'est tout.
Essayez, vous verrez c'est simplement magique et les résultats ne se feront pas attendre.
Puis en épilogue si vous vous sentez concernés et responsables vous trouverez une méthode simple pour éviter voire corriger ces dérives.
Un beau matin de printemps, après une marche vive en compagnie de mon épouse, nous arrivons vers 9h devant une terrasse de café ombragée, vue sur mer.
À la vision de cet endroit idéal pour nous reposer, nous décidons de nous arrêter pour une collation.
Mais nous apercevons le serveur en train de "dresser les tables" dans un coin reculé de la salle.
Polis, respectueux du travail d'autrui et compréhensifs, nous allons lui demander si nous pouvons bien nous installer sur une des tables de bord de mer sans le gêner, ce à quoi il acquiesce sans aucune hésitation.
Nous lui commandons donc deux cafés avec un verre d'eau pour lui éviter de venir prendre la commande à notre table, et nous allons nous installer.
Il arrive 10 minutes plus tard avec une partie de notre commande (il avait oublié le verre d'eau) et une des deux soucoupes de café remplie de café débordé. À ma demande du verre d'eau il soupire et repart immédiatement sans me laisser le temps de lui préciser que j'avais besoin du ticket qu'il n'avait pas apporté.
Lorsqu'il revient 5 mn plus tard avec un verre d'eau minuscule repli d'une eau sentant bon le tartre, il re-soupire à ma demande du ticket, m'arrache le billet tendu de la main en repartant illico, et je commence alors vraiment à m'inquiéter en me demandant si tout cela n'allait pas se finir en pugilat...
Que nenni, il revient tout sourire avec la monnaie (souvent elle m'est rendue avec des petites erreurs à mon désavantage, mais ce ne fut pas le cas cette fois-ci), et le ticket. Je me maudis presque d'avoir eu de si vilaines pensées, et mon épouse et moi-même pouvons enfin prendre notre café froid dans la détente et devant le beau spectacle d'une mer calme. Pendant 5mn.
Ensuite le serveur revient avec un collègue et ils commencent à dresser les tables tout autour de nous - je rappelle que nous sommes le matin, dans un café-restaurant sur une promenade en bord de mer, et qu'il n'est pas encore 9h30.
Ils terminent par dresser la moitié de la table où nous sommes installés en poussant ostensiblement nos lunettes de soleils.
Agacés par tout ce manège, nous décidons donc de partir, assez contrariés il faut le dire. Et là nous entendons les deux loustics nous adresser un "au revoir messieurs-dames!" sur un ton pour le moins sarcastique sinon carrément impoli.
Un autre jour, sur la même promenade, vers la même heure, mais sur une autre terrasse d'un autre établissement : nous arrivons pour prendre deux cafés et nous nous apercevons en arrivant que toutes les tables - je dis bien toutes - étaient déjà dressées (probablement de la veille ou de plusieurs jours à en croire certains dépôts poussiéreux).
La serveuse nous regarde un peu comme des chiens arrivant dans un jeu de quille. Prenant mon courage à deux mains je lui demande s'il est possible de prendre deux cafés en terrasse. Après une très courte hésitation elle me répond : "bien sûr monsieur, tenez, prenez cette table-ci" et elle me désigne une table non dressée servant visiblement de desserte, dans un recoin de la terrasse à l'opposé de toute vue dégagée sur la mer.
Je décline poliment mais fermement en m'excusant de l'avoir dérangée, et nous repartons illico.
Dans mon dos j'entends le patron lui demander étonné pourquoi nous repartions et elle de lui répondre d'un ton dépité "j'en sais rien !".
Je ne suis pas télépathe mais j'ai presque entendu ce que la petite serveuse s'est dit en elle-même après notre départ : "ces cons de touristes, ils ne savent pas ce qu'ils veulent !".
Parce qu'il faut dire aussi que les pauvres touristes, ils en prennent plein et de partout de la part des autochtones (des habitants locaux), qui pourtant feraient bien de se poser la question d'où viennent leur salaires et autres émoluments, même s'ils ne travaillent pas directement en rapport avec le tourisme !
Et oui, même les fonctionnaires ne doivent leur place qu'à la présence des touristes, sans qui l'état n'aurait même pas les moyens d'embaucher. Et je ne parle pas de tous les autres métiers, qui n'existeraient simplement pas du tout si le tourisme n'était pas développé.
La prochaine fois que vous entendrez crier un "rentre chez toi !" par la fenêtre d'une voiture, pensez-y.
Et si c'est un ami à vous qui a proféré cette ineptie, essayez gentiment de lui en parler...
Pour nous remettre de ces émotions nous décidons d'aller faire un tour sur le chantier d'une bâtisse dont je devais m'occuper. Nous y retrouvons notre entrepreneur spécialiste en maçonnerie et rénovation de maisons se grattant la tête, perplexe devant une extrême difficulté.
Je lui avais demandé de me mettre un conduit d'évacuation du poêle à bois central du living (style "loft") en acier brossé et son fournisseur n'en avait pas au catalogue. Je lui avais aussi demandé d'installer une pomme de douche "pluie" large moderne mais style campagnard, et il ne savait pas que son fournisseur en avait car il n'avait jamais posé "ce genre de truc".
Mon entrepreneur est un homme de ressources, il a rapidement trouvé la solution : il m'a affirmé qu'il lui avait été impossible de trouver ces éléments car "ça ne se faisait plus".
Il faut dire que cet homme avait une grande expérience dans le domaine, puisqu'il m'affirmait régulièrement depuis plusieurs mois qu'il n'y en avait plus "que pour une quinzaine de jours" pour terminer le chantier que je lui avais confié.
-- Épilogue --
Les clients en général ne demanderont jamais la lune s'ils ne se sentent pas floués.
S'ils font appel à vous c'est d'abord parce qu'ils souhaitent dépenser une certaine somme d'argent en échange de ce qu'ils pensent pouvoir obtenir, et c'est à vous d'être capable de leur fournir, pas à eux d'accepter vos défaillances !
Ils veulent seulement avoir le sentiment que vous leur en donnez pour l'argent qu'ils vous laissent, et ceci que vous soyez plombier, PDG d'une multinationale, ou bistroquet.
Si vous êtes patron, même si vous êtes absents par moments de votre entreprise appelé par d'autres tâches impérieuses, sachez que votre personnel reproduira systématiquement l'esprit que vous y avez insufflé, le comportement que vous lui avez montré.
Si vous êtes vous-même un membre du personnel, sachez que tout ce que vous donnerez au client n'est pas un cadeau gratuit pour votre patron, mais au contraire une richesse humaine que vous aurez développé pour vous-même et qui vous servira tôt où tard personnellement, en plus du retour immédiat du plaisir du travail bien fait et du bonheur du sourire d'un client satisfait.
Alors soyez généreux du service que vos clients attendent.
Soyez prévenants, soyez attentifs au bien-être et à la satisfaction de leurs désirs, et vous verrez que vous serez payé au centuple en retour, en terme de rentabilité financière autant qu'en terme de plaisir de la réussite d'une vie sociale épanouie et riche de bonheurs multiples.
Je vous offre ici une méthode pour améliorer votre entreprise qui a fait ses preuves auprès des meilleurs.
Ne cherchez pas à globaliser les problèmes, mais suivez plutôt une piste tracée par l'écheveau déroulé par le client au sein de votre activité elle-même.
Appelons cette méthode "la méthode du fil rouge", parce que vous ne perdrez jamais de vue ce fil.
Et ce fil rouge est très simple à suivre : il s'agit de s'imaginer être soi-même à la place de son propre client, de suivre son cheminement et de répondre au mieux étape par étape à ce qu'il aimerait obtenir pour son argent.
C'est tout.
Essayez, vous verrez c'est simplement magique et les résultats ne se feront pas attendre.
mardi 26 juin 2012
Clavier français "+", encore "+" pratique !
L'antépénultième version de mon clavier français augmenté de la virgule au pavé numérique et de quelques simplicités pour saisir les majuscules accentuées sous Windows rend déjà des services à beaucoup d'entre vous.
Les autres m'ont fait très délicatement remarquer que je n'étais qu'un sale égoïste car je n'avais pensé qu'à moi en considérant uniquement ce que j'utilise moi-même, à savoir des ordinateurs de bureau ou des portables qui disposent tous d'un pavé numérique.
Effectivement cette ancienne version n'était pas très utile pour les ordinateurs portables sans pavé numérique.
À ma décharge je dirais qu'une virgule au pavé numérique pour un clavier qui n'a pas de pavé numérique ne me semblait pas très utile. O:-)
Mais les plus attentifs - qui ne sont pas des moins exigeants - auront remarqué que le confort apporté pour la saisie des majuscules accentuées (exemple : "É") et autres caractères exotiques (exemple : "œ") n'a aucune raison de rester réservé uniquement à ceux qui ne travaillent pas au bord de leur piscine.
(je plaisante, je plaisante, n'en jetez plus ! ;-)
Et que de pouvoir obtenir un "Ç" simplement sans mémoriser une séquence infernale de touches alphanumériques devrait être offert aux plus souffrants, j'ai nommé ceux qui ont déjà de trop petits claviers ! ;oP
Ça, c'est fait.
À partir de maintenant, on va faire plus court.
Écoutez voir, car je vous ai à l'œil !
Et cætera... ;-)
Comme vous venez de le constater, depuis que j'ai mon nouveau clavier je me sens pousser des ailes pour les majuscules accentuées et autres ligatures.
O:-)
Bon, plus sérieusement ce nouveau driver de clavier ne change rien aux claviers standards. J'ai seulement rajouté des combinaisons de touches supplémentaires pour obtenir les facilités sus-citées et d'autres petits bonheurs.
Vous conserverez donc toutes vos habitudes de saisie, mais avec des possibilités supplémentaires.
Ensuite rien n'est plus simple : le point du pavé est devenu une virgule.
Vous voulez revenir sur un point au pavé ? (les développeurs apprécieront)
Il vous suffit d'enclencher le verrouillage majuscule (la touche [CapsLock]).
Vous voulez un "Ç" ? Il suffit d'enfoncer [Maj] + [Alt Gr] et de taper la touche [ç]
Vous voulez un "À" ? Il suffit d'enfoncer [Maj] + [Alt Gr] et de taper la touche [à]
Vous voulez un "É" ? Il suffit d'enfoncer [Maj] + [Alt Gr] et de taper la touche [é]
Vous voulez un "È" ? Il suffit d'enfoncer [Maj] + [Alt Gr] et de taper la touche [è]
"œ" ? => [Alt Gr] + [o]
"Œ" ? => [Maj] + [Alt Gr] + [o]
Et ainsi de suite, vous avez déjà compris la logique...
Dans le dossier téléchargé vous trouverez les images des claviers obtenus avec toutes les subtilités suivant les différentes combinaisons de touches [Maj] (Shift), [Verr Maj] (CapsLock), [Alt], [Alt Gr].
Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.
1) Téléchargez le fichier complet sans l'ouvrir.
2) Dé-zippez par clic-droit + "Extraire tout..." le fichier téléchargé, et lancez "setup.exe".
3) Une fois l'installation terminée, redémarrez.
4) Vérifiez la bonne sélection du clavier "Français+ (Alomphega)" dans vos paramètres de langue.
(Un fichier "lisez-moi.txt" dans le dossier obtenu vous explique tout ce qui peut être utile.)
Acceptez toutes les alertes, donnez toutes les permissions que Windows vous demandera lors de l'installation.
Allez ensuite dans vos paramètres, et attribuez par défaut le clavier "Français + (Alomphega)" à votre système.
Vous devrez un peu chercher dans les sous-rubriques des paramètres de langues, de clavier, etc.
Vous n'aurez à le faire qu'une fois pour toutes, et ces petites tracasseries seront très vite oubliées dès que vous bénéficierez du clavier français+ !
Un aperçu des facilités ajoutées :
Clavier sans modificateurs :
Avec [Shift] :
Avec [CapsLock] :
Avec [AltGr] :
Avec [AltGr]+[Shift] :
Bonnes saisies !
MISE À JOUR :
Acceptez toutes les alertes, donnez toutes les permissions que Windows vous demandera lors de l'installation.
Allez ensuite dans vos paramètres, et attribuez par défaut le clavier "Français + (Alomphega)" à votre système.
Vous devrez un peu chercher dans les sous-rubriques des paramètres de langues, de clavier, etc.
Vous n'aurez à le faire qu'une fois pour toutes, et ces petites tracasseries seront très vite oubliées dès que vous bénéficierez du clavier français+ !
Un aperçu des facilités ajoutées :
Clavier sans modificateurs :
Avec [Shift] :
Avec [CapsLock] :
Avec [AltGr] :
Avec [AltGr]+[Shift] :
Bonnes saisies !
MISE À JOUR :
lundi 25 juin 2012
L'habit ne fait pas la voile, et pierre qui roule coule.
Un architecte qui conçoit un bâtiment pour une salle d'opéra aux qualités acoustiques excellentes doit-il être aussi un ténor dans le sens premier du terme (un chanteur d'opéra) ?
On comprend facilement que les qualités, compétences, et talents qui sont requis pour concevoir le bon fonctionnement de ce bâtiment n'ont rien à voir avec sa pratique personnelle éventuelle des techniques vocales et musicales, sinon simplement oratoires, qui seront mises en valeur par son travail dans la conception de l'opéra.
Alors pourquoi exige-t-on d'un architecte naval qu'il soit aussi navigateur ?
Et pourquoi considère-t-on qu'un bon shaper se doit obligatoirement d'être surfer ?
Je vous laisse réfléchir là-dessus ! ;-P
On comprend facilement que les qualités, compétences, et talents qui sont requis pour concevoir le bon fonctionnement de ce bâtiment n'ont rien à voir avec sa pratique personnelle éventuelle des techniques vocales et musicales, sinon simplement oratoires, qui seront mises en valeur par son travail dans la conception de l'opéra.
Alors pourquoi exige-t-on d'un architecte naval qu'il soit aussi navigateur ?
Et pourquoi considère-t-on qu'un bon shaper se doit obligatoirement d'être surfer ?
Je vous laisse réfléchir là-dessus ! ;-P
mardi 22 mai 2012
Et vous, saviez-vous que vous saviez déjà voussoyer avant même que vous ne sachiez tutoyer ?
Quand je voussoie ce n'est pas une prise de distance, ni même un certain snobisme, non.
Quand je voussoie c'est d'abord parce que j'ai été éduqué ainsi, et qu'il m'est très difficile de faire autrement.
Alors que ceux qui me demandent de les tutoyer sachent que par amitié pour eux j’accepte volontiers, mais en même temps qu'ils soient tolérants devant mes quelques hésitations et conscients que ceci me coûte certainement beaucoup plus d'effort que ce que le tutoiement ne leur en coûte à eux-mêmes.
D'autre part mettons fin à l'idée reçue selon laquelle les anglo-saxons se tutoient, il n'en est rien, bien au contraire.
Le tutoiement n'existe tout simplement pas en anglais, car le voussoiement est systématique, même au singulier, même dans le couple.
"You", ça veut dire "vous", pas "tu" !
Une façon non pas de prendre des distances, mais de signifier à l'autre le respect qu'on porte à son individualité, à sa sphère intime et privée, partout, tout le temps.
C'est beau, le voussoiement.
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