dimanche 9 août 2015

À fleur de peau hérésie

Petit bateau, grand bonheur
T'es pas que beau, t'es un flingueur
Quand dans tes voiles, le vent d'Autan
Pousse l'escale, plus qu'en avant
Tu es parfait, il me te fallait ! (*)

(*) À l'Amateur de poésie de qualité, je répondrai que d'une part en poésie il n'est jamais demandé à l'auteur d'expliquer ses choix de formes, et d'autre part je n'avais pas de dictionnaire de rimes.
Alors il faudra qu'il se contente de cette liberté prise sur le bon français.
De toutes façons, nous ne sommes pas ici pour sodomiser les droptères ni capillotracter la grammaire.




mardi 4 août 2015

samedi 1 août 2015

Thé au riz

Quand on dit qu'il pleut des cordes, on veut dire qu'il pleut beaucoup.

Alors quand on parle de la théorie des cordes, veut-on dire qu'il y a beaucoup de théorie ?

(je vous laisse réfléchir là-dessus ! ;-) )

jeudi 9 juillet 2015

C'est beau, le cri du moustique, la nuit, au fond des bois...

J'ai acheté un anti-moustique sonore, qui imite les harmoniques du moustique mâle pour repousser la femelle, piqueuse uniquement pendant la période où elle porte ses œufs.

Haute technologie, écologie, économie, tout ça... "Et au-delà !"

Ça me fait penser à quand j'avais acheté un briquet "turbo" à base de technologie de la NASA pour les cosmonautes, avant de réaliser que d'une part à la NASA il n'y avait que des astronautes, et d'autres part dans l'espace comme sur la Lune, il est interdit de fumer.

Bon, je ne peux pas dire de manière sûre si ça fonctionne ou si ça ne fonctionne pas :
le son est émis périodiquement avec des interruptions d'une quarantaine de secondes, soit, je le pense assez innocemment, assez pour que la moustique femelle, très fourbe comme on le sait tous, s'empare de ce moment de répit harmonique pour pénétrer dans la chambre et commettre son forfait.

En fait c'est un peu comme un clignotant : ça marche, ça marche pas, ça marche, ça marche pas...

Quand vous entendez un moustique la nuit dans votre chambre, peu vous importe de savoir si c'est un mâle ou une femelle, peu vous importe de savoir s'il est indisposé ou non, peu vous importe d'être ou non charmés par le romantisme de l'histoire amoureuse de ces jolis et dignes représentants de la théorie darwinienne qui dit qu'ont subsisté les évolutions les plus admirables des êtres vivants...
Vous ne dormez pas. Un point, épice et tout.




jeudi 2 juillet 2015

Ma petite climatisation écologique et (très) bon marché

Vous n'allez pas en revenir.

Moi-même en découvrant ce phénomène par hasard, je n'ai plus jamais fait autrement.

Par ces temps de chaleurs intenses, vient le moment de partager avec vous quelques informations intéressantes sur la mécanique des fluides, qui au delà de l'admiration éberluée qu'elle provoquera dans vos soirées mondaines, vous fera gagner quelques degrés de confort frais et conséquemment quelques années de bonne santé.
Enfin... Ça n'est pas une conséquence garantie, mais c'est ce que je vous souhaite en tous cas !

N'ayez pas peur, ça va être rapide et efficace au delà de ce que vous croyez. :-)

Vous connaissez déjà cette propriété de physique de dynamique des fluides (et aussi de thermodynamique, et hop un mot savant de plus !) dont je vous parle ici.
Vous l'utilisez déjà tous les jours sans y penser dans votre réfrigérateur, car c'est lui qui fabrique le froid :
un gaz qui se détend se refroidit.

Nous ne reviendrons pas ici sur les notions scientifiques du phénomène, mais si vous voulez approfondir voici un article sur Wikipedia qui explique [presque] tout.

J'en ai découvert une application inattendue lorsque j'ai simplement voulu faire un courant d'air chez moi un jour de grande chaleur :
il y avait "un petit air", c'est-à-dire un très léger souffle de vent, et j'ai voulu l'utiliser pour faire traverser quelques pièces par un filet d'air plus agréable que ceux des ventilateurs.

C'est là que j'ai été alerté par une fraîcheur agréable mais étonnante, directement projetée sur moi lorsque j'étais devant ma fenêtre pour en régler l'ouverture.

Lorsque ma fenêtre était grande ouverte, le courant d'air faisait certes claquer les portes mais n'apportait que le confort relatif d'un air brassé...
Par contre, en "réglant" les ouvertures suivant la force du vent (entre la largeur d'une main fermée et celle d'une main grand ouverte pour vous donner une idée) j'ai constaté à quelques dizaines de centimètres à l'intérieur de l'entrée d'air une baisse significative de la température.

C'est ainsi que depuis, à chaque fois que j'en ai envie et sans aucun surcoût ni installation particulière, j'abaisse de plusieurs degrés très naturellement la température de l'intérieur de mon habitat.

Cette façon de faire devait très certainement être déjà connue des anciens, mais personnellement je n'en avais jamais entendu parler, et comme je suppose ne pas être le seul dans ce cas, je me suis dit que ce serait sympathique de la partager avec vous O:-)



jeudi 21 mai 2015

mercredi 25 février 2015

Lâcher-prise tout en restant branché ?

Beaucoup de conseillers nous conseillent de lâcher-prise.

Les mêmes, et d'autres, nous conseillent également de ne jamais baisser les bras.

...

Mais alors, si ces excellents conseils sont largement suivis comme tout le monde aimerait nous le faire croire, pourquoi ne voit-on jamais personne marcher dans la rue les mains en l'air ?


samedi 29 novembre 2014

Science ou Patience ?

Ce billet aurait aussi très bien pu s'intituler "Sur le toit et sous le Tao" (oui, c'est aussi encore un jeu de mots), ou même "La physique du Tao" mais là le titre inverse - et non pas son contraire - était déjà pris par l'œuvre de Fritjof Capra, qui s'il n'est pas un membre de ma famille n'en est pas moins éminent.

Bref, fi de digressions, revenons à nos tendres poissons... Pardon, à nos moutons.

Vous connaissez tous la fameuse formule que nous a livré Albert Einstein : E = mc²

Mais avez-vous un petit peu pensé à ce qu'elle peut vouloir dire ?
Rassurez-vous, ce qui suit est du niveau maternelle première année. Bon, j'exagère, disons cours préparatoire, ou élémentaire 2ème année, voire même classe de 6ème pour les plus distraits.

Dans cette formule, "E" veut dire l'énergie ; "m" la masse (ou la matière) ; "c" étant la célérité (la vitesse) de la lumière, qui est une constante dans l'Univers et qui avoisine les 300000 km par seconde.
Oui, c'est assez rapide, en effet.

E = mc² ; en toutes lettres, cette formule veut donc dire qu'une quantité d'énergie donnée est égale à la masse de la matière concernée multipliée par la vitesse de la lumière au carré.
Oui, ça fait beaucoup.

Avec quelques transformations algébriques, la formule nous donne E/c² = m, où si vous préférez
m = E : c² (m égale E divisé par c au carré)

Et c'est là où je voulais en venir : on y voit bien que quelque chose de matériel (évidemment puisqu'il s'agit de matière !) est donné par quelque chose de complètement immatériel : de l'énergie divisée par une constante mathématique !

Oui, d'accord, vu les quantités concernées, ça veut dire qu'il faut énormément d'énergie - vraiment énormément - puisqu'elle est en plus divisée par des nombres gigantesques pour donner un tout petit peu de matière, dont on ne sait d'ailleurs pas grand chose non plus, ni même de laquelle il s'agit, vous l'aurez déjà remarqué.

Au sujet de cette matière restons dans le vague parce que d'une part j'aime bien les vagues, et d'autre part si j'avais dû choisir une matière pour l'exemple j'aurais pris du chocolat, et avec les quantités concernées, la crise de foie n'aurait fait aucun doute.

Mais quand même, que ce soit pour du chocolat dans un estomac (oui, je sais, vous êtes estomaqués par cette transition audacieuse) ou pour un petit caillou dans une chaussure (là je n'ai aucune explication), l'idée que de l'immatériel puisse finalement donner de la matière, moi, ça me transporte dans des rêveries vertigineuses.

Enfin, si je n'ai pas de caillou dans la chaussure, parce que sinon je ne pense plus qu'au caillou.

Je m'arrête là, et je vous laisse rêver vous aussi là dessus. Pas sur le caillou. Ni sur la chaussure. Je voulais parler de l'idée que rien puisse donner quelque chose !
(Faites un petit effort quand même sinon on ne va pas s'en sortir...)

Mais méfiez-vous cependant parce qu'en rêvant énormément - vraiment énormément - qui sait, vous pourriez peut-être subitement matérialiser quelque chose.

Et suivant les circonstances ça pourrait être trop drôle pour être pris au sérieux ! ;-)