dimanche 20 mars 2016

Empruntant le bonheur

En printemps le bonheur aujourd’hui,
l’un, brun, s’étend dans l’instant, l’autre, de blanc et de noir, allume ces thyms







vendredi 4 mars 2016

L'âne y verse, hère !

Hier, le 03 mars, cela faisait treize ans que sur une insistante demande familiale nous sommes revenus nous installer dans la région toulonnaise, après avoir scellé notre sort, confiants.
Le 03/03/03 donc, nous nous installions pour quelques mois dans l’appartement provisoire que nous occupons encore aujourd’hui, heureux qu’une longue lutte cesse enfin de guerre lasse, pauvres fous que nous étions d’avoir encore et malgré tout cru en la parole d’une famille qui n’a de familiale que l’apparence, d’un patriarche qui n’a d’un père que le nom.
Treize ans. Très envie de hurler, oui.
Pardonnez cette énigmatique publication, dans laquelle vous pouvez cependant deviner le désarroi qui m’assaille, m'assomme, me meurtrit chaque jour, et me déchire chaque nuit.
Rassurez-vous - ou tremblez, c’est selon qui vous êtes et ce que vous faites - viendra le temps où la vérité surgira, où les souffrances s'apaiseront devant une force tranquille enfin installée, et où la justice ne sera plus un vain mot paravent, mais une réalité au delà de l’atroce, plus puissante que l'insupportable, plus douce à mon cœur que la plus grande des victoires.
Le Sphinx était connu pour dévorer ceux qui échouaient devant ses énigmes, mais à ce vieux lion à tête humaine, à cet hybride monstrueux et stérile dévoreur d’innocences fragiles, je préfère le Phœnix, cet oiseau merveilleux de beauté et de ressources inépuisables, qui toujours de ses cendres a su, sait et saura renaître.




lundi 29 février 2016

La journée bissextile

Aujourd'hui nous sommes le 29 février, Journée bissextile.
Comme tous les 4 ans il va encore falloir que je supporte les ardeurs de mes oncles et tantes.
Mais je commence à me demander si on ne m'aurait pas menti...


(merci à Google pour son Day-Doodle si justement illustratoire)





jeudi 11 février 2016

Mort… Hein ? Tonne haut !

Affirmer que Maurin des Maures règne sur l’outre-tombe serait aussi incongru que proclamer Tonin des tonnes comme empereur de la boisson à foison.
Tout ceci n’est que vue de l’imagination, en hommage pour le grand Aicard.
Et en le faisant(*), bien sûr.



(*) rappelons ici que le sieur Maurin était braconnier.
Un hommage, on vous a dit.





mardi 9 février 2016

Lâche et prise

Qu’il est difficile de regarder la vérité en face, surtout quand elle s’éloigne mais reste solidement attachée à nos oreilles par des élastiques !

Quoiqu’en disent les sagesses les plus populaires comme les plus philosophiques – remarque cher animal lecteur(*) cette incongruité malotrue mais jouissive qui consiste à placer en antonymie le populaire et le philosophique – quoiqu’elles puissent en dire donc, il est pratiquement impossible de se tenir informé lorsqu’on a décidé de lâcher prise.
De se tenir au courant, si vous préférez.



(*) oui, le lecteur assidu de ce site non moins assis et dû, qui a un peu de mémoire et d’attention il s’entend, aura noté qu’il s’agit ici d’un hommage calambourifère et référenciateur à notre soif commune de lecture sans fin. 
Et j’aurais dû dire “à notre faim commune de lecture sans soif”.

dimanche 31 janvier 2016

Épis cure


Il était un temps où les français avaient la réputation de transporter leur pain sous l'aisselle.

On dit même que dans son dos, le reste de la planète se gaussait de tant de manque d’hygiène en affirmant que le goût du pain français venait plus de ce mode de transport que du savoir faire des boulangers, bien plus occupés à surveiller leurs épouses qu’à parfaire leur maîtrise.

Et puis il y a eu les grandes surfaces cuiseuses de pâtes à pain industrielles surgelées, produisant des baguettes qui auraient été parfaites si elles n’avaient pas été soumises aux caprices des uns et des autres, à la portée des mains de tous. Oui, les mêmes qui transportaient leur pain précédemment à l’aide de leurs aisselles, et qui joyeusement pouvait désormais répandre le même humus sur les pains des autres.

Ensuite les moyennes surfaces qui voulaient ressembler aux bons boulangers d’antan, mais avec le débit des cuiseurs suscités. Le prix des uns, la qualités des autres.

Bref tu l’as compris cher lecteur, il me fallait trouver l’alternative, la solution qui remplirait ma maisonnée de la bonne odeur de pain chaud matinal en préservant mon confort, sans diminuer mon plaisir.

Réjouis toi l’ami, j’ai trouvé et je partage avec toi ce bonheur somme toute à portée de toutes les bourses : la machine à pain est une réussite, un vrai progrès, un robot utile, un serviteur automatiquement dévoué.

C’est fou comme 500 grammes de pain peuvent t’offrir de la joie et de la bonne humeur ! 

La photographie te montre mon pain de ce matin, que j’ai obtenu comme suit : 

200 ml d’eau, 350 g de farine de blé (T55), 10 g de sel, 10g de sucre, et 5,5 g de levure boulangère. Le tout disposé la veille au soir en couches bien ordonnées dans une machine à pain achetée 73 €, programmée pour tout faire toute seule - mélange des ingrédients, pétrissage de la pâte, mise en forme, et cuisson du pain tel que tu le vois sur la photo - et me présenter mon pain tout chaud, m’enveloppant d’une odeur magnifique au réveil, que je me suis empressé de compléter avec celle d’un bon café pression vapeur. 


Mais ceci fera probablement l’objet d’un autre article...