lundi 29 février 2016

La journée bissextile

Aujourd'hui nous sommes le 29 février, Journée bissextile.
Comme tous les 4 ans il va encore falloir que je supporte les ardeurs de mes oncles et tantes.
Mais je commence à me demander si on ne m'aurait pas menti...


(merci à Google pour son Day-Doodle si justement illustratoire)





jeudi 11 février 2016

Mort… Hein ? Tonne haut !

Affirmer que Maurin des Maures règne sur l’outre-tombe serait aussi incongru que proclamer Tonin des tonnes comme empereur de la boisson à foison.
Tout ceci n’est que vue de l’imagination, en hommage pour le grand Aicard.
Et en le faisant(*), bien sûr.



(*) rappelons ici que le sieur Maurin était braconnier.
Un hommage, on vous a dit.





mardi 9 février 2016

Lâche et prise

Qu’il est difficile de regarder la vérité en face, surtout quand elle s’éloigne mais reste solidement attachée à nos oreilles par des élastiques !

Quoiqu’en disent les sagesses les plus populaires comme les plus philosophiques – remarque cher animal lecteur(*) cette incongruité malotrue mais jouissive qui consiste à placer en antonymie le populaire et le philosophique – quoiqu’elles puissent en dire donc, il est pratiquement impossible de se tenir informé lorsqu’on a décidé de lâcher prise.
De se tenir au courant, si vous préférez.



(*) oui, le lecteur assidu de ce site non moins assis et dû, qui a un peu de mémoire et d’attention il s’entend, aura noté qu’il s’agit ici d’un hommage calambourifère et référenciateur à notre soif commune de lecture sans fin. 
Et j’aurais dû dire “à notre faim commune de lecture sans soif”.

dimanche 31 janvier 2016

Épis cure


Il était un temps où les français avaient la réputation de transporter leur pain sous l'aisselle.

On dit même que dans son dos, le reste de la planète se gaussait de tant de manque d’hygiène en affirmant que le goût du pain français venait plus de ce mode de transport que du savoir faire des boulangers, bien plus occupés à surveiller leurs épouses qu’à parfaire leur maîtrise.

Et puis il y a eu les grandes surfaces cuiseuses de pâtes à pain industrielles surgelées, produisant des baguettes qui auraient été parfaites si elles n’avaient pas été soumises aux caprices des uns et des autres, à la portée des mains de tous. Oui, les mêmes qui transportaient leur pain précédemment à l’aide de leurs aisselles, et qui joyeusement pouvait désormais répandre le même humus sur les pains des autres.

Ensuite les moyennes surfaces qui voulaient ressembler aux bons boulangers d’antan, mais avec le débit des cuiseurs suscités. Le prix des uns, la qualités des autres.

Bref tu l’as compris cher lecteur, il me fallait trouver l’alternative, la solution qui remplirait ma maisonnée de la bonne odeur de pain chaud matinal en préservant mon confort, sans diminuer mon plaisir.

Réjouis toi l’ami, j’ai trouvé et je partage avec toi ce bonheur somme toute à portée de toutes les bourses : la machine à pain est une réussite, un vrai progrès, un robot utile, un serviteur automatiquement dévoué.

C’est fou comme 500 grammes de pain peuvent t’offrir de la joie et de la bonne humeur ! 

La photographie te montre mon pain de ce matin, que j’ai obtenu comme suit : 

200 ml d’eau, 350 g de farine de blé (T55), 10 g de sel, 10g de sucre, et 5,5 g de levure boulangère. Le tout disposé la veille au soir en couches bien ordonnées dans une machine à pain achetée 73 €, programmée pour tout faire toute seule - mélange des ingrédients, pétrissage de la pâte, mise en forme, et cuisson du pain tel que tu le vois sur la photo - et me présenter mon pain tout chaud, m’enveloppant d’une odeur magnifique au réveil, que je me suis empressé de compléter avec celle d’un bon café pression vapeur. 


Mais ceci fera probablement l’objet d’un autre article...

samedi 30 janvier 2016

Le crépitement de l'arme

Quand j’entends le bruit de mitraillette que fait mon clavier lorsque j’y écris, je comprends pourquoi on dit que la plume est une arme.

O:-)

Mais ça n’est que du bruit.

Beaucoup de bruit pour rien, d’ailleurs.

Et si on regarde ailleurs on n’y voit rien non plus car finalement malgré mes réussites, au delà de mes échecs, et parmi mes essais, je n’aurais manifestement pas assez fait de bruit.

Remarquons qu’il est quand même bizarre de devoir faire du bruit pour qu’on nous regarde, vu que le bruit ne se voit pas, il s’entend.

Et il s’entend qu’il vaut mieux faire du bruit de mitraillette sur un clavier tel un enfant se régalant de ses propres onomatopées dans son univers où l’on se tue sans jamais mourir, plutôt que de tuer dans le silence atroce de la réalité des hommes.

Oui, je sais, ça plombe l’ambiance.
D’un autre côté j’avais prévenu, et quand on entend un bruit de mitraillette le plomb n’est jamais bien loin.