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dimanche 30 décembre 2012

Ci[cogi]tations


Il ne savait pas que c'était impossible, alors il l'a fait !
(libre interprétation d'une citation attribuée à la fois à Winston Churchill et Marcel Pagnol, avec peut-être une participation de Mark Twain)

"Il est impossible d'inventer une godille automatique [un nouveau type de gréement] [un générateur de vagues artificielles en pleines eaux] [un système d'aide à la propulsion] [de nouveaux concepts de carènes] [etc.], sinon ça existerait déjà depuis longtemps !"
(un anonyme qui le restera)

"We cannot direct the wind, but we can adjust the sails."
(Fortune Cookie ; thanks to my friend JB for this beautiful philosophy ;-)

"Live in the sunshine, swim in the sea, drink in the wild air." (Ralph Waldo Emerson)


mercredi 21 novembre 2012

De la vie suivant son cours

On trouve plus d'enseignants pour apprendre le "comment faire" que de Maîtres pour montrer l'exemple !




vendredi 9 novembre 2012

Une source de ressource pour se ressourcer...

Dans le cadre de mon étude de l'Architecture, des aménagements, et de la construction des espaces de vie en général, j'ai eu le bonheur de tomber sur ce texte que je souhaite partager avec vous :


Une pièce pour respirer

Nous avons une pièce pour chaque chose - pour manger, pour dormir, pour regarder la télévision - mais nous n'avons pas de pièce pour la pleine conscience.

Je recommande d'installer une petite pièce dans nos maisons que nous appellerons la "pièce pour respirer", où nous pourrons être seuls et pratiquer respiration et sourire, tout au moins dans les moments difficiles. Cette petite pièce devrait être considérée comme une ambassade du Royaume de la Paix. Elle devrait être respectée, inviolée par la colère, les cris ou ce genre de choses. Quand un enfant sera sur le point de se faire gronder, il pourra se réfugier dans cette pièce. Ni son père ni sa mère n'y pourront plus le gronder. Il sera en sécurité dans le périmètre de cette ambassade. Les parents aussi auront parfois besoin d'y trouver refuge - pour s'asseoir, pour respirer, pour sourire et récupérer. Du coup, cette pièce pourra servir à toute la famille.

Je recommande de décorer très simplement la pièce pour respirer et de ne pas trop l'éclairer. On pourra y installer une petite cloche qui fasse un joli son, quelques coussins ou chaises et peut-être un vase avec des fleurs pour nous rappeler notre vraie nature. Vous ou vos enfants pourrez faire les bouquets, en pleine conscience, tout sourire. Chaque fois que vous vous sentirez un peu découragé, vous saurez que la meilleure chose à faire, c'est d'aller vers cette pièce, d'en ouvrir doucement la porte, de vous y asseoir, d'inviter la cloche à tinter (dans mon pays, on ne dit pas "sonner la cloche") et de commencer à respirer. La cloche n'aidera pas seulement ceux qui sont dans la pièce pour respirer, mais toute la maisonnée.

Imaginez que votre mari est en colère. Comme il a appris à respirer, il sait que le mieux qui lui reste à faire est d'aller dans cette pièce, de s'asseoir et de pratiquer. Vous ne vous apercevrez peut-être pas qu'il y est allé ; vous étiez occupée à couper des carottes à la cuisine. Mais vous souffrez aussi, parce que vous venez justement d'avoir une altercation. Vous coupez les carottes un peu brutalement parce que l'énergie de la colère est prise dans ce mouvement. Soudain, vous entendez la cloche - et vous savez quoi faire. Vous arrêtez de couper et vous commencez à respirer. Vous vous sentez mieux, vous commencez peut-être même à sourire en pensant à votre mari qui sait quoi faire quand il est fâché. Il est assis dans la pièce pour réspirer, il respire et il sourit : c'est merveilleux, peu de gens font ça. Soudain, un sentiment de tendresse s'élève et vous vous sentez beaucoup mieux. Après trois respirations, vous recommencez à couper les carottes, mais cette fois d'une toute autre manière.

Votre enfant, qui a été témoin de la scène, a senti qu'une tempête était sur le point d'éclater. Elle s'est retirée dans sa chambre, a fermé la porte et a attendu en silence. Mais au lieu d'une tempête, elle a entendu la cloche et elle a compris ce qui était en train de se passer. Elle a été tellement soulagée qu'elle a voulu montrer sa gratitude à son père. Elle est allée lentement dans la pièce pour respirer, a ouvert la porte, est entrée tranquillement et s'est assise à côté de son père pour lui exprimer son soutien. Lui, cela l'aide beaucoup. Il se sent déjà prêt à ressortir - il est capable de sourire maintenant - mais comme sa
fille s'est assise là, il veut faire tinter la cloche de nouveau pour qu'elle puisse respirer.

Dans là cuisine, vous entendez la cloche pour la deuxième fois. Vous réalisez qu'il y a peut-être mieux à faire que de couper des carottes. Vous posez votre couteau et vous allez dans la pièce pour respirer. Votre mari a conscience que la porte s'ouvre et que vous entrez. Alors, bien qu'il soit maintenant tout à fait bien, puisque vous entrez, il reste encore quelque temps et fait tinter
la cloche pour que vous puissiez respirer. C'est une scène-trés belle.
Si vous êtes très riche, vous pouvez acheter de magnifiques Van Gogh et les accrocher dans votre salon. Mais ce sera moins beau que cette scène dans la pièce pour respirer.
La pratique de la paix et de la réconciliation est l'une des actions actions humaines les plus belles et les plus artistiques.

Je connais des familles où les enfants vont dans la pièce pour respirer après le petit déjeuner. Ils s'y assoient, ils respirent ("dedans-dehors : une fois", "dedans-dehors : deux fois", "dedans-dehors : trois fois") et ainsi de suite jusqu'à dix, puis ils vont à l'école.
Si votre enfant n'a pas envie de respirer dix fois, peut-être que trois fois suffisent. Commencer la journée de cette façon est très beau et très utile a toute la famille.

Si vous êtes pleinement conscient dès le matin et essayez de nourrir la pleine conscience tout au long de la journée, vous serez peut-être capable de rentrer chez vous le soir avec le sourire, ce qui prouvera que la pleine conscience est toujours là.

Je crois que toute maisonnée devrait avoir une pièce pour respirer.
De simples pratiques comme la respiration consciente et le sourire sont très importantes. Elles peuvent changer notre civilisation.

Thich Nhat Hanh, extrait de "La sérénité de l'instant".

samedi 1 septembre 2012

Mais où est donc le bonheur passé ?

Il est bien naturel que le bonheur soit très difficile à trouver :
imaginez que vous soyez vous-même recherchés par chaque être vivant dans le monde entier, jour et nuit, sans aucune trêve...
Vous ne vous cacheriez pas, vous aussi ?

dimanche 5 août 2012

Mais ! (Dit-on...)

Dans cet ITW vidéo anglophone en traduction française simultanée, le moine-traducteur officiel du Dalaï Lama nous livre quelques perles de sagesse, comme par exemple cette excellente réflexion pragmatique :
" [...] à ceux qui me disent qu'ils méditent allongés, je souhaite simplement une bonne sieste ! [...] "

Dans son livre "l'Art de la Méditation" il démystifie une vieille idée reçue :
" Il existe de nombreux clichés concernant la méditation. Disons d'emblée qu'elle ne consiste ni à faire le vide dans son esprit en bloquant les pensées - ce qui est d'ailleurs impossible - ni à engager son esprit dans des cogitations sans fin pour analyser le passé ou anticiper l'avenir. "

Je vous laisse le plaisir de découvrir ce sage pendant environ 7 minutes :

dimanche 29 juillet 2012

Côté client...

Je vous présente ici une série de comportements commerciaux pervertis à partir d'exemples relevés et d'anecdotes vécues dans la vraie vie.
Puis en épilogue si vous vous sentez concernés et responsables vous trouverez une méthode simple pour éviter voire corriger ces dérives.

Un beau matin de printemps, après une marche vive en compagnie de mon épouse, nous arrivons vers 9h devant une terrasse de café ombragée, vue sur mer.

À la vision de cet endroit idéal pour nous reposer, nous décidons de nous arrêter pour une collation.
Mais nous apercevons le serveur en train de "dresser les tables" dans un coin reculé de la salle.

Polis, respectueux du travail d'autrui et compréhensifs, nous allons lui demander si nous pouvons bien nous installer sur une des tables de bord de mer sans le gêner, ce à quoi il acquiesce sans aucune hésitation.

Nous lui commandons donc deux cafés avec un verre d'eau pour lui éviter de venir prendre la commande à notre table, et nous allons nous installer.

Il arrive 10 minutes plus tard avec une partie de notre commande (il avait oublié le verre d'eau) et une des deux soucoupes de café remplie de café débordé. À ma demande du verre d'eau il soupire et repart immédiatement sans me laisser le temps de lui préciser que j'avais besoin du ticket qu'il n'avait pas apporté.

Lorsqu'il revient 5 mn plus tard avec un verre d'eau minuscule repli d'une eau sentant bon le tartre, il re-soupire à ma demande du ticket, m'arrache le billet tendu de la main en repartant illico, et je commence alors vraiment à m'inquiéter en me demandant si tout cela n'allait pas se finir en pugilat...

Que nenni, il revient tout sourire avec la monnaie (souvent elle m'est rendue avec des petites erreurs à mon désavantage, mais ce ne fut pas le cas cette fois-ci), et le ticket. Je me maudis presque d'avoir eu de si vilaines pensées, et mon épouse et moi-même pouvons enfin prendre notre café froid dans la détente et devant le beau spectacle d'une mer calme. Pendant 5mn.

Ensuite le serveur revient avec un collègue et ils commencent à dresser les tables tout autour de nous - je rappelle que nous sommes le matin, dans un café-restaurant sur une promenade en bord de mer, et qu'il n'est pas encore 9h30.

Ils terminent par dresser la moitié de la table où nous sommes installés en poussant ostensiblement nos lunettes de soleils.

Agacés par tout ce manège, nous décidons donc de partir, assez contrariés il faut le dire. Et là nous entendons les deux loustics nous adresser un "au revoir messieurs-dames!" sur un ton pour le moins sarcastique sinon carrément impoli.

Un autre jour, sur la même promenade, vers la même heure, mais sur une autre terrasse d'un autre établissement : nous arrivons pour prendre deux cafés et nous nous apercevons en arrivant que toutes les tables - je dis bien toutes - étaient déjà dressées (probablement de la veille ou de plusieurs jours à en croire certains dépôts poussiéreux).

La serveuse nous regarde un peu comme des chiens arrivant dans un jeu de quille. Prenant mon courage à deux mains je lui demande s'il est possible de prendre deux cafés en terrasse. Après une très courte hésitation elle me répond : "bien sûr monsieur, tenez, prenez cette table-ci" et elle me désigne une table non dressée servant visiblement de desserte, dans un recoin de la terrasse à l'opposé de toute vue dégagée sur la mer.

Je décline poliment mais fermement en m'excusant de l'avoir dérangée, et nous repartons illico.

Dans mon dos j'entends le patron lui demander étonné pourquoi nous repartions et elle de lui répondre d'un ton dépité "j'en sais rien !".

Je ne suis pas télépathe mais j'ai presque entendu ce que la petite serveuse s'est dit en elle-même après notre départ : "ces cons de touristes, ils ne savent pas ce qu'ils veulent !".

Parce qu'il faut dire aussi que les pauvres touristes, ils en prennent plein et de partout de la part des autochtones (des habitants locaux), qui pourtant feraient bien de se poser la question d'où viennent leur salaires et autres émoluments, même s'ils ne travaillent pas directement en rapport avec le tourisme !

Et oui, même les fonctionnaires ne doivent leur place qu'à la présence des touristes, sans qui l'état n'aurait même pas les moyens d'embaucher. Et je ne parle pas de tous les autres métiers, qui n'existeraient simplement pas du tout si le tourisme n'était pas développé.

La prochaine fois que vous entendrez crier un "rentre chez toi !" par la fenêtre d'une voiture, pensez-y.
Et si c'est un ami à vous qui a proféré cette ineptie, essayez gentiment de lui en parler...

Pour nous remettre de ces émotions nous décidons d'aller faire un tour sur le chantier d'une bâtisse dont je devais m'occuper. Nous y retrouvons notre entrepreneur spécialiste en maçonnerie et rénovation de maisons se grattant la tête, perplexe devant une extrême difficulté.

Je lui avais demandé de me mettre un conduit d'évacuation du poêle à bois central du living (style "loft") en acier brossé et son fournisseur n'en avait pas au catalogue. Je lui avais aussi demandé d'installer une pomme de douche "pluie" large moderne mais style campagnard, et il ne savait pas que son fournisseur en avait car il n'avait jamais posé "ce genre de truc".

Mon entrepreneur est un homme de ressources, il a rapidement trouvé la solution : il m'a affirmé qu'il lui avait été impossible de trouver ces éléments car "ça ne se faisait plus".

Il faut dire que cet homme avait une grande expérience dans le domaine, puisqu'il m'affirmait régulièrement depuis plusieurs mois qu'il n'y en avait plus "que pour une quinzaine de jours" pour terminer le chantier que je lui avais confié.

-- Épilogue --

Les clients en général ne demanderont jamais la lune s'ils ne se sentent pas floués.

S'ils font appel à vous c'est d'abord parce qu'ils souhaitent dépenser une certaine somme d'argent en échange de ce qu'ils pensent pouvoir obtenir, et c'est à vous d'être capable de leur fournir, pas à eux d'accepter vos défaillances !

Ils veulent seulement avoir le sentiment que vous leur en donnez pour l'argent qu'ils vous laissent, et ceci que vous soyez plombier, PDG d'une multinationale, ou bistroquet.

Si vous êtes patron, même si vous êtes absents par moments de votre entreprise appelé par d'autres tâches impérieuses, sachez que votre personnel reproduira systématiquement l'esprit que vous y avez insufflé, le comportement que vous lui avez montré.

Si vous êtes vous-même un membre du personnel, sachez que tout ce que vous donnerez au client n'est pas un cadeau gratuit pour votre patron, mais au contraire une richesse humaine que vous aurez développé pour vous-même et qui vous servira tôt où tard personnellement, en plus du retour immédiat du plaisir du travail bien fait et du bonheur du sourire d'un client satisfait.

Alors soyez généreux du service que vos clients attendent.
Soyez prévenants, soyez attentifs au bien-être et à la satisfaction de leurs désirs, et vous verrez que vous serez payé au centuple en retour, en terme de rentabilité financière autant qu'en terme de plaisir de la réussite d'une vie sociale épanouie et riche de bonheurs multiples.

Je vous offre ici une méthode pour améliorer votre entreprise qui a fait ses preuves auprès des meilleurs.

Ne cherchez pas à globaliser les problèmes, mais suivez plutôt une piste tracée par l'écheveau déroulé par le client au sein de votre activité elle-même.

Appelons cette méthode "la méthode du fil rouge", parce que vous ne perdrez jamais de vue ce fil.

Et ce fil rouge est très simple à suivre : il s'agit de s'imaginer être soi-même à la place de son propre client, de suivre son cheminement et de répondre au mieux étape par étape à ce qu'il aimerait obtenir pour son argent.

C'est tout.

Essayez, vous verrez c'est simplement magique et les résultats ne se feront pas attendre.


lundi 25 juin 2012

L'habit ne fait pas la voile, et pierre qui roule coule.

Un architecte qui conçoit un bâtiment pour une salle d'opéra aux qualités acoustiques excellentes doit-il être aussi un ténor dans le sens premier du terme (un chanteur d'opéra) ?

On comprend facilement que les qualités, compétences, et talents qui sont requis pour concevoir le bon fonctionnement de ce bâtiment n'ont rien à voir avec sa pratique personnelle éventuelle des techniques vocales et musicales, sinon simplement oratoires, qui seront mises en valeur par son travail dans la conception de l'opéra.

Alors pourquoi exige-t-on d'un architecte naval qu'il soit aussi navigateur ?
Et pourquoi considère-t-on qu'un bon shaper se doit obligatoirement d'être surfer ?

Je vous laisse réfléchir là-dessus ! ;-P

mardi 22 mai 2012

Et vous, saviez-vous que vous saviez déjà voussoyer avant même que vous ne sachiez tutoyer ?


Quand je voussoie ce n'est pas une prise de distance, ni même un certain snobisme, non.

Quand je voussoie c'est d'abord parce que j'ai été éduqué ainsi, et qu'il m'est très difficile de faire autrement.

Alors que ceux qui me demandent de les tutoyer sachent que par amitié pour eux j’accepte volontiers, mais en même temps qu'ils soient tolérants devant mes quelques hésitations et conscients que ceci me coûte certainement beaucoup plus d'effort que ce que le tutoiement ne leur en coûte à eux-mêmes.

D'autre part mettons fin à l'idée reçue selon laquelle les anglo-saxons se tutoient, il n'en est rien, bien au contraire.
Le tutoiement n'existe tout simplement pas en anglais, car le voussoiement est systématique, même au singulier, même dans le couple.
"You", ça veut dire "vous", pas "tu" !
Une façon non pas de prendre des distances, mais de signifier à l'autre le respect qu'on porte à son individualité, à sa sphère intime et privée, partout, tout le temps.

C'est beau, le voussoiement.


vendredi 14 décembre 2007

Tout peut voler...

... Ce n'est qu'une question de vitesse ! (citation de mémoire de je ne me rappelle plus qui ;-)

La preuve, même les bâches peuvent voler et se piloter, il n'y a plus de valeurs ma p'tit' dame :
(Dailymotion ayant supprimé sans préavis l'intégration de vidéos vous devez cliquer sur le lien)
20071204 proto001 R300x150
envoyé par Alomphega


D'autres films d'essais de cerfs-volants et même des essais artistiques avec les cartes vidéos "minutes de bonheur" ici.

dimanche 4 novembre 2007

La R&D ? Laborantesque destin ?

Quand on parle de Recherche et Développement, on imagine un laboratoire éclairé aux néons blafards, ou au mieux un centre moderne avec les dernières technos, mais les chercheurs bien enfermés, et résignés.

Que nenni, de mon côté j'ai réfléchi, longtemps réfléchi, réfléchi encore, et finalement je me suis dit que ce serait pas mal de faire de la recherche dans un domaine qui me plaît, qui m'amuse, qui me permet de rester créatif...
Bref un pied de nez à tous ceux qui auraient oublié que nous sommes avant tout des enfants, et que même l'activité économique la plus sérieuse ne repose que sur les envies et les rêves des petits êtres humains que nous restons, malgré les progrès de la médecine ;-)

Vous pourrez suivre mes aventures sur YouTube et mes blogs Nauticaerium et Conceptarum.

Vous pourrez aussi considérer ces clips comme des essais artistiques contemporains, ça ne me dérange pas finalement. :o)

Un aperçu :

mercredi 27 juin 2007

L'indifférence du temps

La patience a cette vertu parmi toutes : elle finit toujours par donner raison à ceux qui s'y adonnent.

Les temps changent, la roue tourne, les vents soufflent... Le raisonnement est une idée, donc un élément immatériel, donc quelque chose qui ne peut pas physiquement se détériorer et qui peut traverser le temps sans subir son outrage. Mais rien ne dit qu'il soit raison, ni même qu'il soit fondé, ni même qu'il soit correctement raisonné.

Une idée, par ailleurs, peut être issue de tout autre chose que d'un raisonnement, malgré le cartésianisme de nos civilisations, et elle peut paraître totalement dénuée de sens lorsqu'elle est avouée à un instant "T". Elle peut par exemple provenir d'une intuition, ou d'un rêve...

Mais comme tout change, tout bouge, tout passe et repasse, cette idée si incongrue un jour pourra se trouver en phase avec son environnement un autre jour.

La probabilité existe, c'est juste une question de temps.

mercredi 9 mai 2007

... Elle marchait, titubant d'un pied nu entre le trottoir et le bitume, son talon aiguille cassé dans une main, et le flacon carré du célèbre parfum dans l'autre.

Puis une hésitation lui fit lâcher l'élixir, qui tomba en s'ouvrant sur une grille de pluvial dans laquelle s'échappa le précieux liquide en criant :

- JE NE SUIS PAS UN NUMÉRO !

:o)

(que ceux qui ne connaissent ni la série anglaise culte des années soixante "le prisonnier" ni le nom du parfum cité me pardonnent et passent leur chemin, ce billet restera incompréhensible pour eux. Même s'il peut être apprécié pour sa beauté intrinsèque et incongrue, il restera incompréhensible. N'insistez pas.)

mercredi 28 février 2007

Que se passerait-il si... ?

... On passait tout simplement le système de vote des présidentielles à la proportionnelle ?

Bien sûr il convient de ne pas regarder les sondages du premier tour actuel, car ils ne reflètent pas se qui se passerait si, au contraire de maintenant, on votait une seule fois pour élire le président. Le classement serait revu, les places redistribuées, les votants sachant qu'ils élisent à coup sûr et non pas qu'ils permettent simplement de polémiquer devant micros et autres caméras.

Et si, en plus, outrecuidemment, nous pensions à prendre en compte les résultats proportionnels de l'élection présidentielle pour former le gouvernement ?

Je résume : un seul dimanche de vote, les résultats décomptés à la proportionnelle, le premier étant élu président, qui formerait ensuite son gouvernement en respectant les tendances citoyennes remontées par les proportions du même scrutin.

Ensuite, les législatives viendraient pour confirmer/infirmer la tendance, et donner les moyens ou corriger les excès des choix présidentiels.

Ceci ne permettrait-il pas de mettre fin aux guerres partisanes, aux coups-bas électoralo-politiciens, aux manœuvres assassines etc. ; les acteurs des différents partis sachant qu'ils seront un jour ou l'autre amenés à travailler ensemble en bonne intelligence et en confiance, ne seront-ils pas plus incités à œuvrer sur leurs dossiers politiques au sens noble du mot ? Tout le monde n'y gagnerait-il pas, finalement ?

Mais je dis ça je dis rien, c'était juste une pensée, comme ça... O:-)

vendredi 19 janvier 2007

Absolution absolument absurde

Est-il si absurde de vouloir s'absoudre de tous les pêchers, si on aime pas les pêches ?

Je vous laisse réfléchir là-dessus.

En attendant, je me penche sur ma question personnelle du jour, à savoir :
Dieu est-il vraiment aussi modeste qu'il le prétend ?

C'est une question légitime, car il existe et il est parfait.
Je le sais, c'est lui qui me l'a dit.
Oui, je le vois.
Je le vois très souvent même, là, devant.
Tous les jours, quand je me rase.

samedi 21 octobre 2006

Roulez jeunesse !

Quand on utilise cette expression "Roulez jeunesse !", on ne fait presque plus attention à sa si grande vérité.

Lorsqu'on fait "vroom vroom" avec une nouvelle voiture, on entrevoit le début de l'explication : en fait de jeunesse, on devrait presque parler de régression infantile totale !

Mais c'est si bon... ;-)

mardi 10 octobre 2006

La passeté du temps gagné...

Que de regrets dans une vie, de choses que l'on aurait aimé pouvoir faire, de gens que l'on aurait aimé pouvoir... Aimer...

D'un autre côté, on aurait pas pu tout faire non plus...

... Alors tout bien pesé, quand on rencontre des imbéciles, c'est toujours du temps gagné pour les autres ! O:-)

mercredi 4 octobre 2006

Aïe, coup d'éclat ! (histoire vraie)

Un matin, j'ai marché sur un papillon.

Il s'est ensuite envolé comme si de rien n'était.

J'étais heureux.

samedi 23 septembre 2006

De la force du hêtre

Pas facile la vie sociale. Surtout "quand on est une bande de plus de quatre" (cf. Georges Brassens's philosophy).

Heureusement qu'entre le chêne et le roseau il y a encore le hêtre.

Sans rompre, sans se coucher, d'une force et d'une volonté belles de toutes leurs bonnes intentions, il reste là, prêt à en découdre avec les éléments certes, mais bienveillant et protecteur.

Assez souple pour supporter l'ignorance, assez fort pour offrir un refuge au promeneur perdu.

[À lire avec la faconde de Jean-Marie Bigard]
Bon, des fois le promeneur il est un peu con et il arrive avec sa hache, persuadé de pouvoir faire un feu à peu de frais. Hêtre ou ne pas hêtre, là est sa question, au gars. Et comme il est un peu con, le mec, il essaie d'abattre l'arbre, tu vois... Attention hein, il n'a pas regardé de quel côté le majestueux allait tomber ! Parce qu'il est vraiment un peu con, ce type.

En plus il est fainéant. Alors il se dit qu'une branche, finalement, ça serait plus facile à couper. Alors il monte dans l'arbre, choisit une branche robuste pour ne pas risquer de se rompre le coup, s'y installe, et commence à tailler dans la masse, avec sa hache, le gonze...
Bien sûr vous avez tous deviné de quel côté il s'est assis.

Ah oui, parce que... Avais-je oublié de vous dire qu'il est un peu con, le gars ?

dimanche 17 septembre 2006

De la force du faire.

Et quand je dis "De la force du faire", j'emploie un forme désuète mais délicieuse de titrage. Je ne veux absolument pas parler de la résistance du père de l'acier avec un faute d'orthographe.

Ceci étant précisé, nous pouvons passer à la haute pensée du jour.

Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander pourquoi vous aviez fait telle ou telle chose ? Au delà des regrets ou des auto-félicitations, n'avez-vous point accepté l'idée que votre vie entière dépendra - que vous le vouliez ou non - de ces actes passés parfois bien malgré vous ?

À contrario : sans ses actes, connaîtriez-vous les bonheurs, aussi fugaces soient-ils, les joies, les peines, la vie ? Probablement pas. Pas les mêmes en tous cas. Et même si tel était le cas, vous ne pourriez y prendre votre part de responsabilité.

Donc une conclusion urgente s'impose :
Si aujourd'hui tu ne sais ce que tu fais ni pourquoi tu le fais, fais-le quand même.
Demain tu le comprendras, peut-être.

Mais à la réflexion (il est toujours bon de réfléchir après avoir dit quelque choses, quand comme ici on n'a pas réfléchi avant) il peut être préférable d'arrêter de faire quelque chose qu'on ne comprend pas, histoire de prendre le temps de le comprendre et éventuellement d'en modifier la substance pour en corriger les effets.

Donc voici là un billet bien difficile à avaliser, auquel j'aurai réfléchi a posteriori comme s'il m'avait fallu l'écrire sans a priori.

vendredi 1 septembre 2006

Undustriellement logique !

L'industrie logicielle est la seule industrie au monde à arriver à nous vendre de plus en plus cher ce qui fonctionne de moins en moins bien, tout en nous faisant croire qu'elle fait des progrès.

À bien y réfléchir : oui, elle fait des progrès. O:o)
Pas dans ce qui nous intéresserait vraiment, c'est sûr, mais elle fait des progrès.